Commentaire Littéraire : Lettres Persanes (Lettre XXIV), Montesquieu
Publié le 10/06/2012
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On voit qu’à travers le regard du persan Montesquieu critique de façon ironique et polémique les pouvoirs du Roi et du Pape. Montesquieu ironise sur la puissance du Roi avec l’emploi de tournures restrictive : « n’a point de… «, « n’ayant d’autre fonds que… «. La métaphore utilisée pour décrire le Roi comme un magicien est très polémique, la personne sacrée du Roi est réduit à celle d’un magicien plutôt charlatan, de plus l’emploi d’adjectif hyperbolique montre l’ironie et renforce l’idée de polémique : « grand magicien «. En critiquant le Roi, Montesquieu critique aussi la monarchie absolue car il ironise sur le fait que le Roi a tout les pouvoirs et même celui de manipuler : verbes de manipulation « faire croire «, « faire penser «, « exercer « …. Montesquieu fait aussi des reproches au Pape, doté d’une plus grande puissance que le Roi avec également l’emploi de superlatifs et de métaphore « un autre magicien plus fort que lui «. Les rituels de l’église sont tournés en dérision à travers le regard du persan : énumération « Tantôt il fait croire que … que… que «, « que le pain qu’on mange n’est pas du pain, ou que le vin qu’on boit n’est pas du vin « (eucharistie).
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