Devoir de Philosophie

commentaire littéraire: Le Rouge et Le Noir, chapitre 41

Publié le 06/03/2022

Extrait du document

« Commentaire littéraire Stendhal, auteur romantique français du XIXème siècle mais aussi le précurseur du réalisme, en 1830, publie son second roman; Le Rouge et Le Noir, qui porte, en effet les traces du mélange de ces deux genres litteraires.

Stendhal met en scène le fils d’un charpentier qui a pour principal but de s’élever dans la société.

L’extrait se situe vers la fin du chapitre 41 du second livre.

En plein milieu de son procès, Julien prononce un discours qui en choquera plus d’un.

Au cours de cette analyse il s'agira de comprendre en quoi ce discours est à la fois auto-accusateur et un réquisitoire contre la société.

Pour ce faire,nous mettrons d’abord l’accent sur le caractère auto-accusateur du discours de Julien puis sur la particularité de ce réquisitoire contre la société. Dans cet extrait la plaidoirie de julien apparaît sous la forme d’un discours d’auto accusation et d’une scène dramatique.

En effet Julien renverse, la fonction de la plaidoirie car il transforme sa défense en auto-condamnation suicidaire.

Tout d’abord, le discours est présenté de manière lucide, stoïque, en pleine conscience, comme on le voit à la ligne 8, le complément circonstanciel de manière « en affermissant sa voix » témoigne d’une certaine maîtrise de soi.

La détermination, la pleine conscience du personnage s’expriment également à travers la parataxe lapidaire lignes 8 et 9 « je ne me fais point d’illusion, la mort m’attend, elle sera juste ».

Les éloges de madame de Rênal contribue à renforcer la violence de l’acte de Julien avec notamment l’ emploi de formules superlatives pour présenter madame de Rênal ligne 10 « la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages ».

Madame de Rênal est comparée également à la figure maternelle ligne 11 ”Madame de Rênal avait été pour moi comme une mère”.

Julien insiste sur la gravité de son acte avec l’utilisation du substantif “crime”et de l’adjectif « atroce » ligne 12.

Ainsi, loin de chercher des circonstances atténuantes, Julien évoque un acte volontaire et prémédité, sa condamnation est donc inéluctable. Nous notons également le caractère dramatique de cette scène.

La présence de la proposition “il dit tout ce qu’il avait sur le coeur” ligne 26 à 27, souligne parfaitement la portée cathartique du discours de Julien.

Dans l’évocation de la gestuelle, nous notons l’opposition entre l’attitude de l’avocat général et celle des femmes : « l’avocat général qui aspirait aux faveurs de l’aristocratie, bondissait sur son siège »ligne 28, « toutes les femmes fondaient en larmes » ligne 30.

La tension dramatique est assez élevée par la récurrence du substantif « mort ».

Ainsi la mort est présentée comme inévitable, et donc laseule issue possible à ce procès notamment avec l’utilisation du présent simple de l’indicatif qui sert à exprimer une action future certaine. Comme nous avons pu le voir, il ne s’agit pas seulement d’un discours auto-accusateur mais aussi d’un réquisitoire contre la société.

Ici, l’auteur dresse le portrait d’un porte parole d’une classe sociale et ainsi la mise en accusation de la société.

En effet, le discours de Julien se présente comme une véritable dénonciation de l’injustice sociale.

Avec la mise en évidence de la cruauté des juges, Julien se présente comme l’emblème d’une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles