Devoir de Philosophie

Commentaire littéraire “Le règne du silence”

Publié le 02/02/2024

Extrait du document

« Le règne du silence Georges Rodenbach (1855-1898), un poète belge symboliste, a publié le recueil Le Règne Du Silence en 1891.

Cette œuvre présente sept titres, dont la seconde section, « Le cœur de l’eau » contient « Les pièces de l’eau… », un poème symbolique de deux strophes (la première strophe contient 14 vers et la deuxième strophe, 10 vers) et de rimes croisées et embrassées.

On se demandera comment l’auteur a utilisé des images de la nature, telles que l’eau et les nuages, pour exprimer la fugacité et la nostalgie des souvenirs.

On s’intéressera d’abord à l’atmosphère de la nature, puis à la manière dont Rodenbach utilise les nuages en tant qu’éléments de rêverie; enfin, on montrera que le poème parle de la fugacité des souvenirs. Tout d’abord, le poème nous montre une succession de descriptions sans l’utilisation de conjonctions de coordination et uniquement séparées par des signes de ponctuation, qui sont des phrases juxtaposées.

Tout au long du poème on peut trouver des termes liées à la nature et au paysage: « parcs taciturnes » (v.1), « grands parcs muets » (v.2), « boulingrins » (v.2), qui sont des pelouses bien entretenues, associés aux jardins à la française et qui nous donne une ambiance de calme et perfection; « ciel » (v.4) , « nuages » et « l’eau » (qui se répètent plusieurs fois dans le poème); et « vasques » (v.11).

Dans la plupart du poème il y a des répétitions, par exemple: la répétition de « les pièces de l’eau » qui apparaît trois fois dans le poème pour nous montrer le lieu central de l’action, la répétition de « nuages » qui souligne son importance, ainsi comme la répétition de « l’eau ». Et l’adjectif « taciturne » (v.1) qui nous suggère que ces parcs sont silencieux ou même abandonnés, ce qui nous donne une ambiance de solitude et de tristesse et qu’on va voir tout au long du poème. On peut trouver le champ lexical de la mélancolie: « taciturnes »(v.1), « chagrins »(v.3), « deuils »(v.4), « cœur las » (qui se répète deux fois dans le poème); ces termes contribuent à créer une atmosphère mélancolique et nostalgique et la répétition de ce dernier (« cœur las ») renforce le sentiment de lassitude.

En plus, il y a des personnifications dès le premier vers qui contribuent à donner vie aux éléments naturels et à créer une atmosphère pleine d’émotions.

Par exemple: « les pièces d’eau, songeant dans les parcs taciturnes »(v.1) qui personnifie « les pièces de l’eau » en tant qu’entités capables de songer; « S’aigrissent; et n’ont plus pour tromper leurs chagrins »(v.3), où « les pièces d’eau » sont personnifiés à nouveau comme d’entités qui peuvent ressentir de l’aigreur et des chagrins et la capacité d’être trompée ou « le cœur de l’eau des pièces d’eau se remémore »(v.15), où l’eau est personnifiée en tant qu’entité ayant un cœur et la capacité de se souvenir, comme s’il était doué de conscience.

On peut observer l’importance de ces éléments métaphoriques et comment ils rassemblent de plus en plus à une personne qui se souvient de quelque chose. Les nuages, comme on a observé, sont répétés plusieurs fois dans le poème et ils sont toujours accompagnés de termes liés à l’apparence et à la mode (« satin soufre et rose »(v.6), «rubans et parés »(v.7), « autours bouffants »(v.10), « fins corsages à ramages »(v.17), « souples falbalas »(v.9), « robes roses » (v.24)) qui évoquent l’image d’une fête galante où les participants sont élégamment vêtus.

Et cette fête galante est liée à des termes comme: « fête galante »(v.5), « menuet »(v.8) qui est une vieille danse traditionnelle française; « apothéose »(v.8) qui est une célébration où les honneurs sont normalement rendus à un empereur; «autours bouffants »(v.10) qui nous rappelle les grandes robes anciennes et « ancien et cher décor »(v.19) qui renforce cette ambiance d'élégance.

Et cela.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles