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Commentaire littéraire: Honoré de Balzac - Ferragus: Vision de la société

Publié le 12/01/2013

Extrait du document

balzac

il est secrètement amoureux. On voit que Balzac utilise le hasard dans ce dernier passage.

Balzac nous fait part de sa vision de la société au 19ème siècle. D’après lui, les mendiants voudraient

travailler et pouvoir s’intégrer dans la société, mais « une fatale puissance les maintient toujours au

niveau de la boue « : l’Etat les ignorent et les maintient dans leur misère alors que beaucoup ont des

capacités et de grandes qualités humaines. Pourtant, ils ne sont pas si différents, comme tous citoyens ils

sont « souverainement bons ou souverainement méchant «, la différence est le manque d’argent. « Ils ont

tous de rêves et des espérances, un bonheur « mais n’ont pas les moyens d’y accéder.

balzac

« (« exhalassent », « eût », « furent », « trouva »).

On a aussi un point de vue externe avant le dernier paragraphe (l.33 à47) car nous ne connaissons pas les pensées et émotions du personnage, elles sont cachées (« voile impénétrable sous lequel une âme forte cache de profondes émotions et les plus exacts calculs sur les hommes »), on voit juste l’action.

De nouveaux personnages sont cités « les voisins de cet homme », « le regard de monsieur de Talleyrand » afin de mettre en valeur Ferragus.

Lorsque ses voisins quittent leurs places et le laissent seul ligne 37, Balzac raconte précisément comment Ferragus réagit : « il jeta sur eux, puis reporta sur l’officier son regard calme et sans expression…coup d’œil terne et sans chaleur…Aucun pli de son visage ne se creusa.

Sa bouche et son front furent impassibles… » Monsieur de Maulincour entre en action à partir du dernier paragraphe.

C’est une focalisation omnisciente car on connaît les pensées de celui-ci (« fît naître chez Monsieur de Maulincour l’une de ces rêveries vagabondes…interrogation vulgaire…tout un mode de pensées »).

Ce passage aussi est au passé simple (« fit naître », « n’aperçut »).

Ferragus, qui est un inconnu pour lui, est maintenant perçut à travers le regard de l’officier (« Monsieur de Maulincour n’aperçut plus de cet homme que le plan de sa redingote »).

Ferragus s’en va et laisse tomber une lettre de sa poche que l’officier ramassa ligne 57.

Il lit malencontreusement l’adresse écrite « Mosieur Ferragusse, Rue des Grans-Augustains, au coing de la rue Soly.

» (Indice toponymique).

C’est l’endroit ou Monsieur de Maulincour a vu la femme parfaite à ses yeux, dont il est secrètement amoureux.

On voit que Balzac utilise le hasard dans ce dernier passage. Balzac nous fait part de sa vision de la société au 19ème siècle.

D’après lui, les mendiants voudraient travailler et pouvoir s’intégrer dans la société, mais « une fatale puissance les maintient toujours au niveau de la boue » : l’Etat les ignorent et les maintient dans leur misère alors que beaucoup ont des capacités et de grandes qualités humaines.

Pourtant, ils ne sont pas si différents, comme tous citoyens ils sont « souverainement bons ou souverainement méchant », la différence est le manque d’argent.

« Ils ont tous de rêves et des espérances, un bonheur » mais n’ont pas les moyens d’y accéder.

Aux dernières lignes de l’extrait, l’adresse de la lettre est mal orthographiée, elle a surement été rédigée par une personne d’origine étrangère maitrisant mal la langue française, soit par quelqu’un n’ayant pas fait de longues études. Dans cette scène, on découvre les mendiants de Paris à travers le regard de Balzac, ils sont d’après lui exclus de la société et ne peuvent pas s’y intégrer.

Ferragus est décrit abondamment et précisément comme l’un d’eux, mais d’après son regard et son attitude il semble différent.

La découverte de la lettre adressée à Ferragus crée un doute sur son statut de mendiant, cela va permettre la suite de l’intrigue. Est -il réellement un mendiant. »

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