Commentaire littéraire Aloysius Bertrand: Un rêve
Publié le 02/04/2013
Extrait du document
«
Une atmosphere onirique se dégage de ce poème dès les premieres lignes.
Une évocation du rê ve est évidente,mis a part le titre du poème.
Le champs lexcial
du rêve est présent dans tout son long: « Il était nuit »l 1, « la lune » l2, « ainsi s’achevat le
rêve » l 7..
Le narrateur change de scene, passe de l’une à l’autre sans explication se qui
rappel le fonctionnement du rêve dans le quel on peut passer d’un endroit à un autre
instantanément .
De plus, l a forme en prose est plus adaptée car à la différence du poème
en vers, elle n'est pas "rigide" et permet donc mieux de s'adapter aux rêves .
Les trois
premiers paragraphe possèdent chacun une caractéristique principale : le 1
er décrit trois
lieux « une abbaye », « une foret » et « le Morimont ».
Le second parle de trois sons :
« d’une cloche », « des cris plaintifs et des rires féroces » et «les prières bourdonnantes ». Puis le
troisième présente trois personnages
selon la structure : substantif et relativ e "un moine qui..",
"une jeune fille qui..", "et moi que..
".
Nous pouvons en déduire que ce poème ne raconte pas qu’un
seul rêve, mais bien trois.
Trois rêves cauchemardesques sont décrit dans ce poème.
En effet, l’évocation du monde
inquiétant « Il était nuit »l1, « sentie rs tortueux »l2, « le glas funebre » l4, « des pénitent noirs » l5 -
14 (...), montre que ces rêves sont en réalité trois cauchemars.
La lune semble maléfique, c’ est à dire
que même les astres sont devenus mauvais, l a forêt rappel l’univers du conte « Le petit chaperon
rouge » : une forêt inquiétante et « hanté ».
L’adjectif « tortueux » qui vient de « tordre » , est une
évocation à la souffrance confirmé.
« Le Morimont grouillant de capes et de chapeaux » fait plus
référence à un monde animal par l’adject if « grouillant » qui évoque le dégout des hommes, et les
déshumanise en ne les identifiant s que par la métonymie « des capes et des chapeaux ».
Le
deuxième paragraphe est placé sous le signe de la mort "glas funèbre", de la douleur "sanglots",
"cris", "supplice" et du sadisme "rires féroces".
Mê me les fleurs, d'origine symboles de la beauté , de
la grâce et de la femme chez les poètes, sont ici des témoins effrayé s : « dont frissonnait chaque
fleur »l 4.
Le narrateur parrait condamné au supplice, la barba rie se mèle au mystique.
Ce n’est qu’au
4eme paragraphe que le cauchemar ralenti en introduisant des notes de douceur : "La chapelle
ardente", "la robe blanche", "les cierges", champ lexical de la lumière qui s'oppose à l'atmosphère
sombre du début du poème.
On peut le voir par l’antithese "la robe blanche" qui s’oppose aux
"pénitents noirs".Au 5eme paragraphe le « Mais » marque une rupture, le narrateur expédie la fin
de l’histoire revient au passé pour annoncé la fin du rêve.
Conclusion : La forme poétique permet ici à Aloysius Bertrand de rendre compte de l’expérience
du rêve.
Le choix du poème en prose, plus libre que le poème en vers, semble également mieux
convenir à l’irrationnel d’un reve.
Celui- ci est vécu ici comme mystérieux et inquiétant, il fai t entrer
dans un monde inconnu, potentiellement dangereux.
Cependant il suscite l’intérêt parce qu’il
exprime la face cachée du rêveur, l’émergence d’un imaginaire qui n’est contrôlé par aucune règle
morale..
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