Commentaire Litteraire
Publié le 06/11/2014
Extrait du document
«
être qu'un spectateur fasciné par la beauté de cette passante « crispé » ( v.6).
Le poète
utilise une comparaison « comme un extravagant » (v.6) qui montre l'opposition entre
la passante et lui.
Au vers 8, on observe que « la douceur qui fascine » est rapportée à
la passante et « le plaisir qui tue » est rapporté au fait que le poète boit ( cf v.6 ) le
poète montre une sorte de timidité et d'addiction face à la femme.
On peut voir que
Baudelaire est hypnotisé par les yeux de la passante et les décrit précisément au vers
7.
Après la description de cette passante Baudelaire nous raconte cette rencontre qui
provoque chez lui comme un coup de foudre pour cette femme douce et dangereuse à
la fois.
Cette rencontre rapide « Un éclair..
puis la nuit ! » (v.9) est comparée à un
rayon de soleil qui lui a fait oublier tout ses problèmes mais en même temps avec le
terme « éclair » qui représente un rayon dangereux.
Elle se situe dans la rue ce qui
engendre un contexte déplaisant pour une si belle rencontre entre la passante et le
poète.
Le poète va personnifier la rue et utiliser une antithèse « la rue assourdissante
autour de moi hurlait » (v.1) pour exprimer le bruit qui se trouve dans les rues de nos
jours.
Cette rencontre se déroule dans un contexte triste, avec une ambiance de mort
« en grand deuil, douleur majestueuse » ( v.2 ).
Cette passante a changer le poète
lorsqu'il la regarder dans les yeux « m'a fait soudainement renaitre » (v.10) on peut
interpréter cela comme une sorte de coup de foudre.
L'antithèse entre les mots «
fugitive » ( v.9 ) et « éternité » ( v.11 ) met en avant la disparition soudaine de la
passante et la recherche de celle-ci qui ne pourra que se faire dans un futur ou meme
jamais.
Dès que la passante a disparu, Baudelaire tente de revivre une nouvelle fois
cette rencontre avec l'emploie de la forme interrogative et du futur de l'indicatif « Ne
te reverrai-je plus que dans l'éternité ? » ( v.11 ).
Mais l'espoir de retrouver cette
rencontre s'affaiblit et laisse une forme de désespoir pour l'auteur et cette
interrogation laisse place à des exclamations « Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop Tard !
Jamais peut être » ( v.12 ).
Ce qui montre une sorte de fatalité qui va entrainer une
certaine réflexion chez l'auteur.
Le poète va donc nous faire par de ses réflexions sur cette rencontre
implicitement dans son sonnet avec un changement de ton, où on va passer du
vouvoiement dans les quatrains au tutoiement dans les tercets.
Le poète s'adresse
donc directement à la passante dans son poème .
Le vers 9 résume symboliquement
une rencontre avec la passante : le poète est illuminé "un éclair", puis désemparé "la
nuit".
Les exclamations du vers 12 sont les étapes de la dégradation de tout espoir.
Baudelaire a exprimé ici le drame de l'incompréhension entre l'homme te la femme.
Donc l a modernité de ce sonnet réside dans le cadre de la rencontre avec
cette passante qui provoque un coup de théâtre.
Le poète insiste en effet sur la
violence des sentiments qu’il éprouve pour cette femme.
Cette rencontre fugitive
illumine sa nuit pendant un court instant cédant de nouveau la place à un cadre de vie
urbain représenté par la rue..
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