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commentaire lettre 1, Les liaisons dangereuses

Publié le 28/04/2015

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liaisons dangereuses
Lettre 1 : Les Liaisons Dangereuses INTRODUCTION Cette lettre,, la première du roman, fournit au lecteur quelques informations qui prendront au cours de l'intrigue toute leur portée dès lors que Mertueil et Valmont auront échangés leurs intentions et dévolés leurs projets. Pour l'instant, nous apprenons que la jeune Cécile vient de sortir du couvent et doit prochainement épouser un homme qu'elle n'a jamais vue et que lui destine sa famille. Les première confidences de Cécile à son amie Sophie offre au lecteur l'occasion de prendre conscience de la psychologie naïve et superficielle de Cécile. Comment, à travers le personnage de Cécile, Laclos nous livre-t-il une véritable critique de l'éducation que recevait en son temps les femmes de bonne famille ? AXE 1 : Le portrait de Cécile, candide et superficielle A) L'inexpérience du monde Ce texte imite avec vraisemblance le style et le ton d'une collégienne qui à la sortie du couvent fait son entrée dans le monde. L'inexpérience, vanitée, puérile sont ici rendus. Ce radotage de Cécile est dotant plus incipide qu'il sera imméditement suivi d'une lettre de Mertueil, brilliant exemple d'un style mondain très élaboré et subtilement persifleur. L'anecdote qui clot cettre lettre révèle avec humour et ignorance » des usages les plus élémentaires en vigeur dans le mond...
liaisons dangereuses

« AXE 2 : Critique de l'éducation des femmes A) Une ignorance savamment entretenue Laclos = partisan des lumière cette première lettre est l'occasion pour lui de mettre en évidence les carrences gravissimes à ses yeux, dont souffraient en son temps l'éducation des filles de bonne famille qu'on maintenaient dans l'ignorance.

Laclos a consacré 3 essais non-publiés proposant un programme vétu de précis.

Les lumières ont fréquemment critiqué l'éducation dispensée dans les couvents où ne sont développés que la coquetterie et la médisance.

Cécile n'a pas reçu les valeurs intellectuelles et morales susceptibles de faire face à la vie mondainne.

Le sort des filles était : mise en nourrice à la naissance, confier au couvent pendant toute l'enfance et mariées de force à partir de 15 ans.

Certes, elles savaient écrire, lire et compter mais pas la culture sociale pour être préparées au monde. B) Une jeune fille seule et livrée La vie familiale laisse à désirer : grande solitude de Cécile une fois rentrée du couvent.

Elle ne rencontre sa mère qu'à des heures convenues « il n'est pas encore 5 heure, je ne dois aller retrouver maman qu'à 7 heure ; voilà bien de temps si j'avais quelque chose à te dire ».

L'usage du verbe devoir marque l'idée d'obligation.

Quant au père, suiven l'usage de l'époque et du milieu, il est le grand absent.

Son quotidient est marqué par l'ennui : « Le reste du temps est à ma disposition et il ne tient qu'à moi d'être toujours à ne rien faire ».

Cécile passe ses journées à écrire à Sophie, elle n'a aucun lien affectif avec sa mère ; on lui cache le nom de celui qu'elle doit épouser et qu'elle appelle « le Monsieur ».

Les seules personnes qu'elle croise sont évoquées à travers « la quantié ouvrières qui viennent toutes pour moi » ainsi que sa femme de chambre. CONCLUSION : Si la correspondance des 2 amies du couvent est un procédé qui n'est pas propre à Laclos et qui a souvent été utilisé par les romanciers du 18e siècle, l'auteur des Liaisons Dangereuse se montrent ici capable d'imiter le language d'une jeune fille peu instruite montrant ainsi la naïveté déconsertante des adolescentes qui abordées le monde sans avoir reçu une éducation solide susceptible de les guidées dans la société et ses dangers. Mertueil se servira de l'innocence de Cécile pour la manipuler et en elle Mertueil constitue l'exemple de la femme intruite qui assoit son autorité sur les autres.. »

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