Commentaire La Princesse de Clèves
Publié le 25/02/2024
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«
Nom : Farah Adel Azab
Commentaire “La Princesse de Clèves” :
La Princesse de Clèves est un roman psychologique rédigé par
Mme de La Fayette, une figure de la noblesse apparue au XVIIe
siècle.
Elle est une transition entre le Classicisme et la Préciosité.
Dans ce roman, l'écrivaine offre un témoignage des moeurs de son
époque à la cour royale puisqu'elle l'a beaucoup fréquentée grâce à
son amitié avec Mme de Sévigné.
L’œuvre dépeint les souffrances
éprouvées par une jeune aristocrate, qui posséde une beauté
incomparable ainsi que sa vertu, prise entre le respect d'un mari
dont elle ne partage pas les sentiments et une passion pour un autre
homme que lui; ce qui souligne le conflit psychologique.
Dans ce
texte, l'auteure décrit la première rencontre qui est considérée
comme une rencontre prédestinée où les protagonistes révélent
leurs sentiments d'admiration à travers un jeu de regards.
Ce texte peut être divisé en quatre parties : la première partie de la
première ligne à la ligne 4 et peut avoir comme titre “La réputation
de M.
De Nemours”.
Tout d’abord, le texte commence par énoncer les louanges de
Mme la Dauphine de M.
de Nemours qui ont éveillé la curiosité de
Mme de Clèves puisqu’elle ne l’a jamais vu.
Ensuite, on remarque
l’importance accordée à l’apparence physique par les courtisans en
disant “ce qu’il avait de mieux fait et de plus agréable à la cour” :
l’emploi du supéraltif est une exagération qui affirme la valeur de
bien paraître en société.
Mme de La Fayette a mis en lumière la
popularité de M.
De Nemours par le fait de dénoter les fois que Mme
la Dauphine parle du Duc “lui en avait parlé tant de fois” et l’adverbe
de quantité “tant” signifie que Le Duc était le sujet principal des
discussions des femmes à la cour.
Passons à la deuxième partie, elle s'étend de la ligne 4 à la ligne
14 et peut être intitulée “Une rencontre prédestinée”.
La première phrase introduit l'événement principal, le bal, qui s'est
tenu au “Louvre” en outre, on peut constater que l'écrivaine
mentionne le cadre spacio-temporel.
À la quatrième ligne, Mme de
La Fayette cite les préparations de Mme de Clèves “Elle passa tout le
jour des fiançailles chez elle pour se parer” qui indique l'intérêt
qu'elle a consacré à l'événement puisque c'était le jour des fiançailles
de la fille du roi où toutes les personnes de la haute aristocrate ont
été invitées par conséquent, les protagonistes ont attaché une sorte
de soin à leurs allures.
La Princesse de Clèves est arrivée à la cour
royale avec une beauté extrême qui attirait l'attention de toutes les
personnes présentes.
En dansant avec M.
De Guise, elle a entendu
une agitation vers l'entrée de la salle qui annonce l'arrivée du héros
attendu.
Quand elle a terminé de danser, elle a cherché les yeux de
la personne avec laquelle elle doit danser puisque c'était la demande
du roi qui incite le couple à se former le temps d'une danse donc on
peut remarquer le rôle que le destin a joué pour les réunir de
surcroît, le verbe “crier” transforme un ordre royal en une véritable
fatalité.
Lorsqu'elle s'est tournée, elle a vu un homme qu’elle l’a
reconnu immédiatement grâce à son apparence inégale d'autant que
l'intérêt supplémentaire qu'il a accordé à son apparence ce jour-là
qui a permis de l'identifier facilement.
À la ligne 9, L'emploi de deux
verbes “se tourna” et “vit” au passé simple donnent un effet de
rapidité ce qui souligne la curiosité de l'héroïne même si elle a fait
semblant de ne le pas remarquer au début.
D'autre part, l'usage de la
négation restrictive “ne...que” à la même ligne montre que le Duc
était un chef-dœuvre.
Dans la dernière phrase du paragraphe, on
peut remarquer que l'auteure a utilisé les mêmes expressions
“Difficile – se Parer” pour désigner le Duc et la Princesse ce qui
montre que les deux personnages sont dans une situation similaire :
chacun s'est paré et chacun est éblouissant.
Le fait que tous les deux
se reconnaissent sans avoir jamais rencontrer révéle qu'ils jouissent
d'une grande et haute réputation à la cour.
L'emploi de l'hyperbole
“un grand étonnement" à la ligne 14 manifeste le choc ressenti par
Nemours lorsqu'il a vu la Princesse.
Puis, on peut relever le champ
lexical de la vue “yeux – vit – voir – vu” qui annonce le coup de
foudre entre les deux personnages.
Quant à la troisième partie qui commence de la ligne 15 et se
termine à la ligne 21, elle peut avoir comme titre “Un coup de foudre
réciproque”.....
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