Commentaire La Morgue Albert Camus l'Etranger
Publié le 20/02/2015
Extrait du document
«
D'un coté nous avons l'infirmière portant un foulard à couleur vive, ensuite le concierge avec
son teint un peu rouge, et pour terminer sa mère qui se trouve dans le cercueil en bois foncé.
De plus nous voyons que Meursault fait une description méticuleuse de la pièce grâce au
champ lexical de la perception visuelle : « On voyait » (l.5), « regardé » (l.17), « regarder »
(l.21), « yeux » (l.21 et l.28), « j'ai regardé » (l.27), « j'ai vu » (l.27), «on ne voyait » (l.29).
Le regard de Meursault quant à la description de la pièce est panoramique, vu du plafond, des
murs puis du sol.
Il observe la pièce elle est : « meublée de chaises et de chevalets en forme
de X » (l.3), les deux chevalets étaient : « au centre et supportaient une bière recouverte de
son couvercle ».
C'est assai étrange car ici nous savons très bien il s'agit de la bière de sa mère
mais ce n'est pas le sujet principal de son regard, la bière est en fait anonyme car aucune
allusion n'est faite à sa mère.
Ce qui est d'autant plus bizarre est que Meursault ne parle à
aucun moment de ses sentiments vis à vis de la mort de sa mère.
Pour finir, ce qui accentue la bizarrerie de la situation est que l'on apprend à la fin que
l'infirmière n'a pas de nez : « elle portait sous les yeux un bandeau qui faisait le tour de la tête.
À la hauteur du nez, le bandeau était plat.
» (l.27 à 29).
Ceci est anormal et selon le concierge,
« c'est un chancre qu'elle a » (l.25-26)
Nous avons pu analyser la description de la Morgue par Meursault, à présent nous allons nous
concentrer sur l'attitude de Meursault face au concierge.
Dans cette seconde partie, nous allons traiter l'attitude de Meursault face au concierge.
Premièrement nous constatons le refus de Meursault quand le concierge va lui montrer sa
mère.
Il refuse totalement de voir sa mère pour la dernière fois, dans ce cas la il retourne
complètement les conventions sociales.
Il est absolument indifférent face à la mort de sa mère,
il n'exprime aucun sentiment, aucune émotion, rien de tout cela.
C'est donc extrêmement surprenant car naturellement quand un de nos proches décède, ou
encore plus notre mère, la personne qui nous a mis au monde, tous le monde est obligé
d'éprouvé ou de ressentir quelque chose.
Mais Meursault lui paraît assez impassible face à la
situation, n'éprouvant aucun sentiment et ne voulant pas voir sa mère.
Ensuite nous notons le mutisme de Meursault qui parle très peu et ne s'exprime pas.
D'ailleurs
il refuse par un simple geste sans donné d'explication : « je l'ai arrêté » (l.14) Puis quand le
concierge lui demande : « vous ne voulez pas ? » (l.14) sa réponse est monosyllabique
« non » (l.15) Il ne se justifie pas.
Enfin quand le concierge lui demande « pourquoi ? » (l.18), il répond par « je ne sais pas »
(l.19).
Il y a alors un blanc entre les 2 personnes.
Meursault aurait pu réfléchir à une réponse
mais il ne le fait pas.Il répond de façon laconique aux questions du concierge et ne cherche en
aucun cas analyser ce qu'il ressent.
Pour terminer nous remarquons quand même la culpabilité de Meursault : « j'étais gêné parce
que je sentais que je n'aurais pas dû dire cela.
» (l.15-16) Ici Meursault a exprimé son premier
(et en fait son seul) sentiment du texte.
Nous voyons que Meursault à peur d'être jugé par le concierge.
Finalement il ne sera pas jugé
car le concierge lui pose une question : « mais sans reproche » (l.18).
Meursault se justifie et
souligne le fait que le concierge ne lui fait pas de reproche.
Nous venons d'analyser l'attitude de Meursault face au concierge, à présent nous nous
concentrerons sur l'attitude du concierge .
Dans cette troisième et dernière partie, nous allons analyser l'attitude du concierge.
Tout.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire Albert Camus l'Etranger
- Commentaire composé de l'Etranger d'Albert Camus d'un extrait du chapitre IV de la partie II
- Commentaire sur le meurtre de l'arabe dans L'Etranger d'Albert camus
- L'Etranger – Albert Camus : Commentaire du chapitre 6, de la page 93 à 95 : J'ai pensé que je n'avais qu'un demi-tour... je frappais sur la porte du malheur
- Albert Camus, "L'Etranger", IIème partie, Chapitre IV : commentaire littéraire