Commentaire_extrait_SupplementauvoyagedeBougainville
Publié le 17/01/2025
Extrait du document
«
Denis Diderot est un écrivain et un grand penseur
des lumières du XVIIIème siècle, Directeur de l’encyclopédie il
s’intéresse à tout ce qui est susceptible de faire progresser les
connaissances de l’esprit humain.
Après avoir lu le voyage
autour du monde écrit par le navigateur Bougainville, il décida
d’écrire une suite à cet ouvrage qu’il nomma Supplément au
voyage de Bougainville.
Dans cet extrait Diderot nous montre
une scène ou une femme se nommant Thia demande à un
aumônier de lui faire un enfant, au début de l’extrait Thia
supplie l’aumônier de l’honorer puis dans la suite de l’extrait
elle lui explique que s’il le faisait elle le bénirait et enfin dans la
dernière partie de l’extrait accepta la demande de la jeune
femme.
Nous allons donc nous demander En quoi ce texte
s’inscrit-il dans le mouvement des lumières ? dans une
première partie nous verrons une forme plaisante puis dans
une seconde partie nous verrons que ce sujet est un texte des
Lumières.
Tout d’abord Diderot nous montre une forme plaisante.
Diderot nous montre dans ce texte une scène presque
théâtrale avec une double tonalité tragique et comique.
Nous le
voyons directement dans le texte avec le monologue de
Thia :« Etranger, n’afflige pas mon père[…] que tu ne sois
arrivé dans ton pays »(l.4 à 15) , avec ce long passage au
discours direct et son impératif nous avons un effet qui apporte
de la vivacité à la scène, mais nous avons aussi cet effet Plus
tard avec « lui serrait les mains » (l.16)» « regards si
expressifs » (l.
16 à 17)« elle pleurait » (l.
17) « sa mère et ses
sœurs s’ éloignèrent »(l.
17 à 18) ce qui donne grâce à ses
nombreux verbes d’action de la gestuelle rappelant l’aspect
performatif du langage théâtral et rappelant aussi les
didascalies.
Tout ceci sert à garder le lecteur concentré et à
donner de la « vie » au texte.
De plus Diderot utilise un Rythme ternaire avec une
référence à la lignée ce qui donne un ton tragique avec
« n’afflige pas mon père, n’afflige pas ma mère, ne m’afflige
pas », dans ce passage nous voyons bien un rythme ternaire
avec les 3 virgules ce qui donnent un effet d’accélération, mais
ce n’est pas tout dans ce passage nous remarquons quelques
caractéristiques du drame bourgeois, le genre théâtral élaboré
par Marivaux, Diderot et Beaumarchais comme le ton comique
et tragique.
Diderot parvient à captiver le lecteur en utilisant
des techniques littéraires pour susciter des émotions
complexes.
Enfin Diderot pour donner un air tragique utilise une
gestuelle pathétique rappelant le dilemme typique de la
tragédie mais aussi des accumulations et des verbes d’actions
« il s’agitait, il se tourmentait, il détournait ses regards[…], il
les ramenait sur elles, il levait ses yeux et ses mains au ciel »,
mais ce n’est pas tout avec « Le véridique aumônier » (l.
1) et
« le naïf aumônier » (l.
16) , Diderot nous montre avec ces
Adjectifs désignant un jeune premier de nombreux éléments
rappelant la comédie mais aussi « Thia, la plus jeune »(l.
4)
intensifie le rappel de la comédie avec ces personnages types et
avec « dot » nous avons le thème du mariage qui est
principalement un dénouement digne d’une comédie.
Diderot arrive donc à rendre cet extrait presque théâtral
avec une double tonalité tragique et comique en utilisant divers
verbes d’actions, des caractéristiques du drame bourgeois ou
encore des thèmes que l’on retrouve dans des comédies
Diderot nous montre aussi que ce passage est un texte
des lumières.
Tout d’abord Diderot nous montre dans ces passage à
l’impératif «....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- commentaire de texte sur l’extrait de Le Moi et le Ça, Sigmund Freud, 1923
- Commentaire linéaire extrait de l'Oeuvre de Zola - Chapitre 4
- Le commentaire de texte : fiche méthode Définition de l’exercice Extrait de la note de service du 23/07/2020, BO spécial n°7du 30 juillet 2020 Pour le baccalauréat général : un commentaire ou une dissertation.
- Commentaire Littéraire - Gobseck (extrait)
- Commentaire Extrait chapitre 1 de Une Vie Maupassant