Commentaire Emile Zola "Germinal"
Publié le 08/05/2014
Extrait du document
«
coups de grisou dû à la présence de gaz dans la mine « gaz qui pesait sur les yeux »l22 ainsi à tout moment ils
peuvent être réduit en pièces comme le suggèrent les métonymies qui désignent les mineurs par des morceaux
de leur corps « une rondeur de hanche, un bras noueux, une tête violente »l27-28 .
Pour nous traduire les
sensations des mineurs, Zola utilise des perceptions sensorielles : l'ouïe, en décrivant l'ambiance sonore de la
mine « rythme entêté »l9, « claquaient sans relâche »l11, « on entendait que ces coups irréguliers, voilés et
comme lointains »l18-19, « les bruits prenaient une sonorité rauque, sans un écho »l19-20, « grands coups
sourds »l33, la vue, qui est entravée par les gaz la poussière et l'obscurité de la mine « un noir inconnu, épaissit
par les poussières volantes du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur les yeux. »l21 ainsi que l'odorat ,
la respiration des mineurs est gêné par l'air vicié chargé de poussières et de gaz « l'air mort »l20, « poussières
volantes du charbon »l21, « gaz »l22 .
Cette description par le ressenti permet au lecteur de se mettre
littéralement dans le peau du mineur.
Zola par ce texte nous fait vivre une véritable descente aux enfers, ainsi on en trouve le champs lexical
« souffrait »l1, « mortel »l3, « supplice »l6, « mort »l20, « ténèbres »l20, « noir inconnu »l21, « nuit
profonde »l26, « formes spectrales »l26, « lueurs perdues »l26, « tête violente »l29, « noir »l32,
« grognement »l34.
Les sources de lumière n'apportent aucun espoir, ce sont des « points rougeâtres »l24
émis par le lampes des mineurs qui font penser a des yeux rouges démoniaques ou des « lueurs perdues »ll27
Dans la mine on perd la notion du temps, on ne différencie pas le jour et la nuit « nuit profonde »l26.
Maheu est
littéralement soumis au supplice de la goutte d'eau « de grosses gouttes continues et rapides, tombaient sur
une sorte de rythme entêté, toujours a la même place.
Il avait beau tordre le coup, renverser la nuque : elles
battaient sa face, s'écrasaient, claquaient sans relâche. »l8-11, l'allitération en « t » présente dans cette citation
transcrit le clapotement de l'eau sur son visage.
Tout les éléments s 'acharnent contre lui, l'eau, le feu « brûler
le sang »l5, l'air, chargé de gaz et de poussières provoque une lente asphyxie, la terre : les éboulements
menacent de l'enterrer vivants a tout moment.
Lui et ses compagnons d'infortune semblent être punis d'on ne
sait quel crime : « une tête violente, barbouillée comme pour un crime. »l28-29.
Les mineurs sont littéralement
déshumanisés, il est signifié dans le texte qu'ils n'ont pas d'échanges verbaux « Pas une parole n'était.
»
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