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Commentaire d'un passage du colonel chabert

Publié le 05/09/2018

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En outre, lors de cette première apparition, le Colonel Chabert est représenté comme un homme en souffrance. L’impression de froideur vue précédemment s’accorde avec la tristesse du personnage. Il reste immobile et impassible, et ne donne pas signe de vie « semblait mort » (L. 17) « Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l'être une figure en cire » (L. 5). « Le visage pale, livide et en lame de couteau » (L. 15). On compare ici son visage à un objet comme si Chabert était un objet, inepte de vie. La même idée est répétée, mais cette fois avec un tableau : « un homme d’imagination aurait pu prendre cette vieille tète pour quelque silhouette du au hasard, ou pour un portrait de Rembrandt, sans cadre. » (L. 20) Son visage est donc comme un tableau : immobile et sans vie.
« Le moindre mérite était de ressembler à ces fantaisies […] en causant avec leurs amis » (L. 40). Il n’est ici même pas comparé à un personnage, un objet,mais à simple ébauche, sans aucune importance, peinte en discutant et sur un endroit anodin. « Les indices d’une misère qui avait dégradé ce visage » (L. 35). C’est donc à travers ce visage que se reflète sa douleur, sa souffrance et sa misère. 
On retiendra de cette seconde partie de l’étude que le portrait du personnage est un portrait réaliste, qui reflète le plan moral du Colonel Chabert : la souffrance et la misère intérieure du protagoniste.

Pour conclure, nous retiendrons que le l’apparition du Colonel Chabert se fait dans le mystère : les circonstances et l’apparence peu commune de Chabert encouragent le lecteur à s’interroger à son propos, à se demander qui il est réellement, participant ainsi à l’intrigue du roman. Mais le texte reste dans le réalisme : en effet, Chabert ne présente pas les caractéristiques du héros conventionnel, c’est un antihéros : il est vieux, maigre, et sa cause est certainement perdue d’avance. C’est donc à travers le protagoniste de son roman, le Colonel Chabert que Balzac représente la déchéance de l’homme, et plus largement de la société du XIXème siècle. Cette représentation réaliste de sa société du XIXème, Balzac l’applique à une centaine d’ouvrages, comme Le père Goriot, et plus de deux-milles personnages. Cet ensemble d’ouvrage est réunis sous le titre de Comédie Humaine.

« afin de conserver l’intrigue principale du roman. Après avoir étudié son apparition, nous allons nous intéressé au colonel Chabert lui-même, et au portrait que Balzac en dresse. Par ailleurs, le portrait que dresse Balzac de Chabert contient plusieurs traits du réalisme.

Le texte présente beaucoup de détails, de caractéristiques sur le Colonel Chabert.

Les périphrases pour désigner le Colonel n’ont rien de valorisant : « le vieux soldat » (L.

9), « cet homme foudroyé » (L.

34), « semblait mort » (L.

17), de même que les adjectifs le caractérisant : « vieux, sec et maigre » (L.

9/10) « vieillard » (L.

23) « physionomie cadavéreuse » (L.

27).La polyptote du mot « vieux » insiste sur son grand âge.

Son visage est également décrit très péjorativement : « le visage pale, livide et en lame de couteau » (L.

15) « cette vieille tête » (L.

20), grâce à l’accumulation « les rides blanches, les sinuosités froides, le sentiment décoloré » (L.

26).

Son visage est aussi comparé à un portrait du peintre Rembrandt : « pour un portrait de Rembrandt, sans cadre » (L.

22), d’où l’oxymore « claire- obscure » (et le contraste que l’on retrouve tout le long du portrait) qui était une des caractéristiques majeures de son œuvre est l'utilisation de la lumière et de l'obscurité, qui attire le regard par le jeu de contrastes appuyés : ce contraste peut également s’appliquer au Colonel Chabert.

En effet, le narrateur fait plusieurs fois allusion au passé de Chabert « nacre sale » (L.

13) « les indices d’une misère qui avait dégradé ce visage » (L.

35) et grâce à la comparaison L.

36 : « comme les gouttes d'eau tombées du ciel sur un beau marbre l'ont à la longue défiguré ».

Il sous entend que Chabert n’est plus ce qu’il était : un homme brillant (comme la nacre) et élégant (comme le marbre), mais qui s’est peu à peu détérioré pour devenir le Chabert d’aujourd’hui : sale et défiguré.

Bien que le point de vue soit principalement interne dans ce portrait, il repasse au point de vue omniscient à la fin du texte après la prétérition « figure je ne sais quoi de funeste qu'aucune parole humaine ne pourrait exprimer ».

Il va même jusqu'à s’adresser au lecteur, et à prédire le fatidique destin de Chabert : « eussent pressenti tout un drame à l'aspect de cette sublime horreur » (L.

40), poussant ainsi l’aspect réaliste du portait jusqu’au bout. En outre, lors de cette première apparition, le Colonel Chabert est représenté comme un homme en souffrance. L’impression de froideur vue précédemment s’accorde avec la tristesse du personnage.

Il reste immobile et impassible, et ne donne pas signe de vie « semblait mort » (L.

17) « Le colonel Chabert était aussi parfaitement immobile que peut l'être une figure en cire » (L.

5).

« Le visage pale, livide et en lame de couteau » (L.

15).

On compare ici son visage à un objet comme si Chabert était un objet, inepte de vie.

La même idée est répétée, mais cette fois avec un tableau : « un homme d’imagination aurait pu prendre cette vieille tète pour quelque silhouette du au hasard, ou pour un portrait de Rembrandt, sans cadre.

» (L.

20) Son visage est donc comme un tableau : immobile et sans vie. « Le moindre mérite était de ressembler à ces fantaisies […] en causant avec leurs amis » (L.

40).

Il n’est ici même pas comparé à un personnage, un objet, mais à simple ébauche, sans aucune importance, peinte en discutant et sur un endroit anodin.

« Les indices d’une misère qui avait dégradé ce visage » (L.

35).

C’est donc à travers ce visage que se reflète sa douleur, sa souffrance et sa misère.

On retiendra de cette seconde partie de l’étude que le portrait du personnage est un portrait réaliste, qui reflète le plan moral du Colonel Chabert : la souffrance et la misère intérieure du protagoniste. Pour conclure, nous retiendrons que le l’apparition du Colonel Chabert se fait dans le mystère : les circonstances et l’apparence peu commune de Chabert encouragent le lecteur à s’interroger à son propos, à se demander qui il est réellement, participant ainsi à l’intrigue du roman.

Mais le texte reste dans le réalisme : en effet, Chabert ne présente pas les caractéristiques du héros conventionnel, c’est un antihéros : il est vieux, maigre, et sa cause est certainement perdue d’avance.

C’est donc à travers le protagoniste de son roman, le Colonel Chabert que Balzac représente la déchéance de l’homme, et plus largement de la société du XIXème siècle.

Cette représentation réaliste de sa société du. »

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