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commentaire duchesse de langeais

Publié le 05/05/2013

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Commentaire de La Duchesse de Langeais, Honoré de Balzac. Début rédac 20 :00 Le 19eme siècle suit la révolution française et subit un grand bouleversement économique, social et esthétique. Le mouvement dominant a cette époque était le réalisme dans lequel l'écrivain représente la réalité telle qu'elle est sans plus ni moins, Il représente la société telle qu'il la voit. De grands écrivains encore connus ajd ont marqué ce mouvement tel que Flaubert avc Madame Bovary en 1857 ou encore Balzac avc le Père Goriot ou La Duchesse de Langeais. D'ailleurs l'extrait que nous étudions est tiré de cette oeuvre de Balzac qui est un dialogue entre deux amants, Antoinette de Langeais et Armand de Montriveau. Nous verrons en quoi cet extrait donne une vision pessimiste d'une relation amoureuse dans laquelle chacun des membres veut être dominant. Pour ce faire, nous analyserons dans un premier temps la forte personnalité d'Antoinette et dans un second temps, nous découvrirons un homme de plus en plus dominant. Tout d'abord, cet extrait met en scène deux personnages qui dégagent des caractéristiques différentes dès la première lecture. En effet, Armand vient parler à Antoinette qui le repousse « avec force « (l.3), elle marque une certaine distance entre eux. Elle le vous voie « Votre « (l.6) tout au long de l'extrait ce qui marque les limites entre les deux personnages. Pour Antoinette, il n'y a donc aucune co...

« des autres « lui dit en souriant avec une grâce moqueuse » (l.18).

Elle adopte une attitude légère qui témoigne de son assurance et sa confiance en soi.

Elle adopte également « un air de hauteur » (l.32). A ntoinette est donc la maitresse difficile à séduire et celle qui domine dans sa relation amoureuse avec Armand.

Cpndt, ce dernier, au fil de l’extrait, se détache du rôle d’amant sage, amoureux de sa maîtresse et dominé.

En effet, il laisse sortir son coté joueur et juvénile.

Il commence par lui montrer que tout ca pour lui n’est qu’un jeu et que c’est lui le joueur qui contrôle la partie « qd je voudrais sérieusement ce dont nous parlions tout a lheure, je l’aurai » (l.30-31).

Il lui répète deux fois « je l’aurai » au futur, en parlant d’Antoinette, afin d’insister et d’exposer sa détermination ainsi que sa confiance en lui.

Il critique, d’ailleurs, implicitement Antoinette de « femme facile » dans la mesure où il présente les choses de manière frivole, il est très simple pour lui de la posséder et de l’acquérir.

En outre, en disant « je l’aurai », le lecteur a l’impression qu’Armand parle de qque chose de banal, futile, comme un jouet par exemple qu’il pourrait se procurer quand il veut, a n’importe quel moment.

Or, il s’agit ici d’Antoinette.

Par là, Armand laisse entrevoir une certaine domination dans cette relation.

E n effet, il utilise un vocabulaire du désir « je veux » (l.2) et de la possession « sois à moi » toujours à la ligne une.

Ensuite, il exige carrément « je l’exigeais » (l.13).

Armand gagne en confiance au fil de l’extrait, il n’a pas le temps pour elle « je n’ai pas le temps d’attendre » (l.29) et sous entend par là que c’est lui qui lui consacre du temps, que c’est elle qui a besoin de lui.

Nous assistons donc a un changement de rôle au niveau du personnage d’Armand qui était perçu comme un simple amant dominé mais qui ensuite se révèle comme le dominant dans la relation amoureuse.

D’ailleurs Antoinette en est surprise, elle est surprise qu’il soit aussi sur de lui « je serais charmée de savoir comment vs vs y prendriez… » (l.36).

Elle n’a donc pas réussi a lui montrer que les duchesses pouvaient bien se prêter à l’amour, mais ne s’y donnaient pas » (l.26-27). En conclusion, cet extrait nous offre une vision pessimiste de la relation amoureuse.

En effet, le champ lexical de l’amour n’y est pas présent, mais plutôt celui du désir et de la possession.

La relation entre les deux personnages n’est pas vrmt une relation d’amour vu qu’ils ne sont que des amants qui veulent être chacun celui qui domine.

Antoinette garde le contrôle et est dominante du début à la fin mais Armand, se révèle l’être de plus en plus au fil de l’extrait.. »

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