Commentaire du Sonnet XXXII, Les Regrets, Du Bellay
Publié le 26/07/2012
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Je me ferai savant en la philosophie Je me ferai savant en la philosophie, En la mathématique et médecine aussi : Je me ferai légiste, et d'un plus haut souci Apprendrai les secrets de la théologie :
Du luth et du pinceau j'ébatterai ma vie, De l'escrime et du bal. Je discourais ainsi, Et me vantais en moi d'apprendre tout ceci, Quand je changeai la France au séjour d'Italie.
O beaux discours humains ! Je suis venu si loin, Pour m'enrichir d'ennui, de vieillesse et de soin, Et perdre en voyageant le meilleur de mon âge.
Ainsi le marinier souvent pour tout trésor Rapporte des harengs en lieu de lingots d'or, Ayant fait, comme moi, un malheureux voyage.
Dans les quatrains, l’auteur prend plaisir à énoncer ses rêves, il se montre plein de vie, de volonté de réussir. Il met ainsi tous ses espoirs, dans ce voyage en Italie, qui représentait la culture et les arts selon lui. Ainsi il va utiliser le superlatif « plus « pour souligner la grandeur de ses ambitions, par la suite on peut distinguer que les rimes sont embrassées dans les deux quatrains, mais que le son en fin de chaque vers est le même « i «, ainsi il n’y a pas de rupture, qui crée un effet de « bonheur « implicitement dégagé. De plus, association des mots « théologie «, « philosophie «, « vie « avec « Italie «, révèle les espérances que Du Bellay met dans ce voyage.
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