Commentaire du poème "l'arbre-rose" dans Les Mains Libres Eluard/Man Ray
Publié le 21/05/2014
Extrait du document


«
L’analyse du poème :
Maintenant nous allons passer au commentaire du poème.
Pour commencer, on va faire une brève
analyse de la ponctuation.
On constate que, comme dans la plupart des poèmes d’Eluard dans ce recueil,
il n’y a qu’une seule phrase dans ce poème car il y a qu’un seul point après le mot « fleurir » tout à la fin
du poème.
Pour mieux faciliter la compréhension du poème, on peut donc rajouter quelques signes de
ponctuation.
Par exemple, on peut rajouter une virgule entre « L’année est bonne » et « La terre enfle » et
un point après le mot « enfle ».
On peut également rajouter un point à la fin du 2 ème
vers, donc après le
mot « champs ».
Et enfin on pourrait mettre une encore virgule, à la fin du 3 ème
vers, au mot « ventre ».
Maintenant, on va tenter d’expliquer un peu le poème nous-même.
Donc, tout d’abord, lorsqu’il est écrit
« L’année est bonne » au 1 er
vers, cela peut signifier qu’il a fait très beau pendant l’année et que, par
conséquent, elle a été fleurissante du point de vu agricole.
Il est d’ailleurs écrit toujours au même vers
que « la terre enfle », ceci peut une fois de plus nous faire penser que les récoltes ont été bonnes.
Cela
peut également faire référence au ventre de la femme, qui porte un enfant.
Au vers 2, lorsqu’Eluard dit
« le ciel déborde dans les champs », on peut imaginer que les champs sont tellement immenses, qu’à la
fin on ne voit même plus la terre, on ne voit que le ciel, l’horizon.
On a donc dans ces 2 premiers vers,
l’idée d’une terre féconde et d’un lieu d’abondance.
Maintenant au vers 3-4, on a une comparaison entre
la rosée sur l’herbe et un ventre (la rosée sur l’herbe étant le comparé et le ventre étant le comparant) car
ils tous les deux la même forme, ils sont courbés.
Le mot « courbe » au vers 3 n’est certainement pas
choisit au hasard.
En effet, il peut faire référence au corps de la femme qui est courbé.
D’ailleurs le mot
« ventre » est utilisé juste après.
On peut donc effectivement voir ici qu’il y a une allusion au corps.
Et
enfin au dernier vers, au vers 4, il y a une métaphore de la rosée qui « brûle de fleurir », c’est-à-dire qui a
hâte de se développer, de se propager voir même de prendre possession de l’herbe.
Grâce à cette
métaphore de la rosée, on peut dire qu’Eluard exprime également le désir et la passion pour la femme,
d’où le terme brûler qui est utilisé au vers 4.
Maintenant on va passer aux diverses autres interprétations qui ont été proposées.
On a pu trouver par
exemple, dans le dossier folio +, p 206 que « Le poème « l’arbre-rose », […] consacre le débordement
des forces vitales et annonce l’imminence d’une régénération » De plus, « la dimension cosmologique
rejoint discrètement […] l’évocation du corps de la femme, promesse d’un accomplissement ».
Et
enfin, Brigitte Wagneur Gavalda, auteur du prépabac 2014, (et professeur agrégée de lettres classiques au
lycée Carnot) a écrit : « Dans « l’arbre-rose », chaque vers utilise la nature : « la terre », « le ciel »,
« les champs », « l’herbe », « la rosée », pour évoquer la fécondité » .
Cette idée est certainement
inspirée du dessin.
Conclusion :
Pour conclure, que ce soit pour le dessin ou pour le poème, on peut voir dans chacun d’eux des
références à la femme, et au désir.
On peut également trouver des références historiques ainsi que la
thématique de l’espace, du lieu et de la nature..
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