Commentaire Dom juan - scène un (1) de l'acte cinq (5)
Publié le 10/10/2011
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Directeur de troupe, auteur, metteur en scène et comédien français, Molière de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, (1622-1673), présente au XVII ème siècle Dom Juan qui connu un vif succès. Cette œuvre a été écrite en août 1664 et fut représenté une seule fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais Royal avant sa mort, elle est composée de cinq actes écrient en prose dans un style unique et propre à Molière. Molière, avant d’être le peintre de caractères éternels, est un écrivain engagé. Destiné à remplacer Tartuffe à l’affiche, Dom Juan est un nouvel épisode de son combat contre l’hypocrisie. Cette pièce raconte l’amour et la chute du héros éponyme. Don Juan dans cette œuvre recherche et vit dans le plaisir et la jouissance de l’instant présent, en s'opposant aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses, ainsi qu'en ignorant volontairement autrui. Nous avons à étudier la scène un de l'acte cinq dans laquelle Don Juan annonce sa conversion à son père. Nous pouvons alors nous demander comment Don Juan parvient-il à piéger son père. Nous nous attacherons dans un premier temps à mettre en relief l’hypocrisie de Don Juan avant d’étudier le personnage de Don luis qui est l’antithèse de son fils.
«
autrefois, cela ne change en rien ses dispositions intérieures.
La décision que prend Don Juan d’adopter désormaisune attitude systématiquement hypocrite en matière religieuse, est un coup de théâtre La métaphore filée joue surles images , par des comparés proches demeurant t dans le même réseau lexical , ou dans le même contexte.
Dans notre texte à étudier nous avons dans toute la tirade de Don Juan, une métaphore filée qui tourne autour ducheminement avec les groupes de mots «serve de guide », « marcher », « le chemin » inspire avant son senspropre, une connotation à dimension spirituel.
On peut interpréter cette métaphore de deux façons : au sens figurécomme s’il chercher un chemin qui l’amène à Dieu par le biais de son père, qu’il demandait un directeur deconscience : et au sens propre où on peut se référer à la scène deux de l’acte trois, lorsque Don Juan demande sonchemin à un pauvre homme.
De plus, l’expression « m’étonne comme le ciel les a pu souffrir si longtemps » possèdeun double sens.
Don Louis comprend cette phrase dans son premier sens.
Son père pourrait penser que Don Juan sesent coupable de ce qu’il a pu faire dans son passé et le regrette aujourd’hui, comme si Don Juan il ne comprenaitpas comment Dieu a pu supporter tous ses péchés.
Alors que le deuxième sens de cette expression amène à uneprovocation du ciel.
Son attitude impie et provocante donne à penser parfois qu’il en quête de quelque chose ou dequelqu’un, qu’il cherche à vérifier si vraiment il ya quelqu’un qui puni les pécheurs.
Il se moque de la religion etméprise « l’impuissance » du ciel car jusqu’à aujourd’hui rien ne l’a empêché à commettre tous ce qu’il a fait.
Il aessayé de provoqué le Ciel, et a attendu une réaction, mais n'en recevant pas, il continue à le nier la présence d’unêtre suprême.
La réplique « Je prétends en profiter comme je dois » divulgue un double sens : premièrementl’expression présente une obligation morale, Don Juan va changer pour sa famille, il va se tourner vers la religion,vers les bonnes mœurs.
Il sera un homme bien qui profitera de sa vie pour accomplir de bonnes actions.
Cependant,le deuxième sens de cette expression est un peu plus brusque et désagréable, il s’agit d’une obligation personnelleque se donne, se crée Don Juan, il doit continuer à profiter de la vie et ne connait aucune limite même pas celle deDieu, il doit prendre les plaisirs de la vie sans jamais regretter.
Pour Don Juan cette phrase signifie qu’il ne regretterien et qu’il poursuivra son œuvre.
Le sens de celle-ci est agilement masquer par son discours.
L’art de cacher lapersonne qu’on est vraiment semble être un atout pour le personnage central de la pièce.
Face à son père Don Juan se présente comme un homme qui suscite de la pitié, de l’attention mais cette méthoded’argumentation n’est qu’une ruse.
En effet, nous avons vu qu’en s’appuyant sur la structuration de sa déclaration,en usant du vocabulaire théologique et de son arme secrète telle que l’hypocrisie Don Juan déstabilise son père.Cette hypocrisie est éclipsée derrière des figures de style qui révèlent souvent un double sens : Un sens qui lui estpropre et un sens qui persuade Don Louis.
La réaction de son père ne se fait pas attendre.
Dans cette seconde partie, nous justifierons que Don Louis est l’antithèse de son fils Don Juan, par le reflet de sonsens de l’honneur et ses valeurs familiales, par sa méfiance en début de scène opposée au soulagement à la fin dudiscours de Don Juan ainsi que par la pitié qu’inspire l’ âme pure de Don Louis.
Don Louis Ténorio incarne la figure du père aussi bien du domaine familiale que dans le domaine religieux.
Loin d’êtrele stéréotype grossier et ridicule, qui dans la comédie, s’oppose d’ordinaire aux amours du jeune héros, il apparaît icicomme un personnage noble et plein de dignité, rappelant à son fils les valeurs traditionnelles, familiales, la fidélité àla foi en Dieu et les féodales de l’honneur.
Un père fait attention à l’image que les personnes de son entouragepeuvent avoir de lui et de sa famille notamment de son fils qui a une réputation honorable a gardé.
Don Louispossède un sens de l’honneur très poussé comme nous indique les séries d’avertissements successifs : «Quoi ? […]d’une telle conversion ? » ; Don Louis demande à son fils de ne pas salir l’honneur familial car il a toujours connu DonJuan comme un mauvais fils, un homme sans scrupule, qui n’a pas peur de faire du mal autour de lui.
Lorsque DonLouis invoque la religion il évite de prononcer le nom de Dieu et use d’une métonymie courante de la langue, il parlede « ciel » par bienveillance.
A travers ceci nous pouvons conclure que le personnage de Don Louis accordebeaucoup de respect à la religion.
Il est très croyant, le remercie et le rend grâce lorsqu’on son fils lui annonce qu’ilregrette la personne mauvaise qu’il était comme nous expose les exemples « je n’ai plus rien désormais à demanderau Ciel » « louable » « rendre grâce au Ciel des saintes résolutions ».
Pour lui la religion est un principe capital,important.
Il se réfère au Dieu unique et tout puissant de la religion chrétienne.
Il le perçoit comme un gouverneurdes lois de la bienveillance qui s’adresse au homme par miracle, qui répond aux prières des justes et accorde sagrâce au pécheur pour l’aider à sortir du mal.
On s’aperçoit que Don Louis est à l’opposé de Don Juan qui luiprovoque et méprise le Ciel.
Si Don Juan est habile et réfléchi, Don Louis ne laisse très vite convaincre.
Il ne ressentpas les mêmes sentiments, émotions à la fin du discours de Don Juan.
Pour commencer, l’intrigue se fait au milieu de l’action.
En début de scène, pour la première fois le spectateur aautant d’informations que les personnages sur la scène.
Nous savons que Don Louis est ébahi, étonné par une« nouvelle surprenante » qui calque celle du spectateur.
Il s’agit d’un mini-coup de théâtre.
Les successions dequestions montrent que Don Louis est sous le coup de l’émotion « Quoi ? […] une telle conversion ? ».
De même, la.
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