Commentaire de texte, Roberto Zucco
Publié le 24/11/2014
Extrait du document
«
or Zucco annonce un évènement ou raconte une histoire : comment distinguer un tueur.
Par ailleurs Roberto
Zucco parle seul longuement, sans laisser la parole de la dame, l'interlocutrice.
Mais ceci peut être considéré
aussi un « discours solitaire » ou un « monologue soliloque », c'est-à-dire que le personnage se trouve en
compagnie d'un ou plusieurs individus, mais est le seul à parler.
Comme en voit c'est le cas, en face de Zucco,
celui qui parle, il y a un autre, la dame, un autre qui écoute mais ne répond pas.
Nous avons ainsi montré que ce texte peut être considéré comme un monologue ou un monologue
soliloque.
Cette apparition du monologue produit un changement dans le personnage, il est le seul à parler.
C'est pourquoi on étudiera donc l'enfermement de l'aliéné dû à ce changement de solitude.
Dans ce monologue, on se rend du compte qu'il y a une grande mention de « tuer », « tueur »,
« tuent » ceci peut monter l'insistance de Zucco, le tueur en série ne se soucie pas d'aucune chose, il ne médite
pas ce qu'il fait, son principal but est de tuer, tuer, tuer « parce qu'ils sont tous prêts à tuer.
Ils sont comme
des rats dans les cages des laboratoires », ligne 11.
De même il y a des répétitions de situations « ...
il ne faut
pas les regarder dans les yeux...
si on les regarde dans les yeux, s'ils s'aperçoivent qu'on les regarde... », ceci
déclenche l'apparition de la peur, de la méfiance par rapport aux individus, car selon Zucco n'importe qui est
fou il est nécessairement un tueur.
Toutes ces répétitions font allusion à que ce personnage est en train d'halluciner.
C'est comme s'il a
du remord à cause de tuer ce jeune garçon.
Il raconte à la dame qu'il sait comment identifier un tueur, qu'ils
sont des fous, ils sont donc dangereux pour la société.
« Regardez tous ces fous », ligne 9 « il faut se ternir
tranquille, sans bouger...
il faut être transparent» ceci montre la peur de ces gens-là.
Mais Zucco se montre
confondu, car ces fous ne sont pas de tueur, ils se trouvent à la gare, ce sont donc des gens de la vie
quotidienne, des enfants, des vieux, des femmes.
Cependant, pour lui, ils sont de tueurs et il y a beaucoup « je
n'ai jamais vu autant de tueurs en même temps », ligne 9, ce qui réaffirme l'accusation de Roberto Zucco, les
tueurs sont présents dans tous les lieux.
.
»
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