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Commentaire de texte: « Les filles du feu, Sylvie » écrit par Gérard de Nerval

Publié le 19/05/2013

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Commentaire Le texte que nous allons étudier est extrait du roman « Les filles du feu,Sylvie « écrit par Gérard de Nerval né en 1808. Il fut privé de sa mère qui avait suivi son mari en Silésie où il exerçait le métier de médecin dans l'armée. L'absence de cette figure maternelle hante sa vie et son oeuvre. Il fut élevé par son grand-oncle dans le Valois, cette région devient un lieu privilégié où s'insère son oeuvre et notamment les figures féminines des filles du feu, Adrienne et Sylvie. Il fait ses études au collège Charlemagne à Paris où il commence à écrire des poèmes. Romantique de la première heure, il fréquente le cénacle de Victor Hugo. À partir de 1834, il collabore comme journaliste à différents journaux, et voyage en Europe. L'oeuvre de Nerval est toute entière une recherche du temps perdu romantique, à laquelle l'auteur mêle, d'ailleurs, une dimension de rêve et des préoccupations mystiques, qui l'amènen...

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« compagne toute jeune encore, Sylvie, une petite fille du hameau voisin » (L.7 à L.8), un peu plus loin « Tout à coup, suivant les règles de la danse, Adrienne se trouva placée seule avec moi au milieu du cercle.

» (L.11 à L.12) et pour finir ce passage « A mesure qu'elle chantait, l'ombre descendait des grands arbres, et le clair de lune naissant tombait sur elle seule, isolée de notre cercle attentif.

-Elle se tut, et personne n'osa rompre le silence.

La pelouse était couverte de faibles vapeurs condensées, qui déroulaient leurs blancs flocons sur les pointes des herbes.

Nous pensions être au paradis.

» (L.23 à L.26) Comme il est dit dans le plan nous allons maintenant voir la description des deux jeunes filles présente dans ce texte d'abord pour Sylvie « si vive et si fraîche, avec ses yeux noirs, son profil régulier et sa peau légèrement hâlée ! » (L.8 à L.9)et ensuite pour la seconde, Adrienne « A peine avais-je remarqué, dans la ronde où nous dansions, une blonde, grande et belle, qu'on appelait Adrienne » (L.10 à L.11) , « Les longs anneaux roulés de ses cheveux d'or effleuraient mes joues » (L.14 à L.15). Et enfin nous étudions le vocabulaire et les expressions que Nerval utilise pour décrire le chant d'Adrienne « La belle devait chanter pour avoir le droit de rentrer dans la danse.

» (L.15 à L.16) « On s'assit autour d'elle, et aussitôt, d'une voix si fraîche et pénétrante, légèrement voilée, comme celle des filles de ce pays brumeux, elle chanta une de ces anciennes romances pleines de mélancolie et d'amour, qui racontent toujours les malheurs d'une princesse enfermée dans sa tour par la volonté d'un père qui la punit d'avoir aimé » (L.16 à L.20) « La mélodie se terminait à chaque stance par ces trilles chevrotantes que font valoir si bien les voix jeunes, quand elles imitent par un frisson modulé la voix tremblante des aïeules.

» (L.20 à L.23).. »

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