Commentaire de texte L'ecrevisse et sa fille
Publié le 28/10/2014
Extrait du document
«
évoque le roi avec le terme « Conqu érant », puisque c’est ce dernier qui g ère le plan militaire de la France.
De plus,
selon le contexte historique, la « Ligue »
évoqu ée au neuvi ème vers pourrait être la ligue d’Augsbourg, ancien ennemi
de la France. L’hypoth
èse que Louis XIV est évoqu é est donc plausible. De m ême, ce qu’il dit aux dixi èmes et onzi èmes
vers est un nouvel
élément venant confirmer notre hypoth èse parce que selon les historiens, le roi Soleil était un
strat
ège et cachait, m ême à ses proches, ses plans de batailles et dans l’auteur dit « n’est d’abord qu’un secret puis
devient des conqu
êtes » au v.11 en parlant de ce qu’il entreprend ou pas. Enfin, il lui fait l’honneur de l’assimiler à
Jupiter, dieu du ciel et roi des dieux en disant que m
ême « Cent dieux » sont impuissants face à lui.
Ainsi loin de faire une critique, l’
écrivain fait dans cette partie l’ éloge de Louis XIV et de son art de la guerre, à des
fins politiques peut
être.
La deuxi
ème partie est la plus courte. Elle constitue le corps de la fable et n’est compos ée que de cinq
vers.
(du dixhuiti
ème au vingtdeuxi ème).
Elle illustre la comparaison faite aux deux premiers vers de la fable.
Implicitement le fabuliste a voulu montrer que l’on ne peut pas d
éfier les lois de la nature de part une discussion entre
une
écrevisse et sa fille. Ici, la fille de l’Ecrevisse ne peut pas marcher diff éremment que sa m ère et que son esp èce. Elle
ne peut marcher « droit » et est contrainte
à y aller « tortu ».
Enfin, la troisi
ème partie constitue la moralit é : deux morales peuvent s’interpr éter.
Nous les
aborderons plus tard.
Cette fable est donc un
éloge au roi mais la double moralit é laisse penser qu’il y a deux fables en une
seule.
Elle permet
à La Fontaine d’ émettre une opinion critique sur son temps sans s’impliquer directement dans le
d
ébat politique.
Venons
à la composition de la fable.. Comme dis pr écédemment le corps ne comporte que cinq vers.
De plus, diff
éremment de « Le loup et l’Agneau » autre fable du m ême auteur comportant une
exposition, une action et un d
énouement, celleci ne contient qu’une exposition, et encore, car dans celleci l’auteur ne
pr
ésente pas l’Ecrevisse et sa fille mais les soldats et le roi.
Par ailleurs, cette fable r
édig ée au pr ésent de v érité général est compos ée de trente vers et contient
majoritairement des alexandrins (v.
1
à 22, 26 à 28).
Le reste des vers (v.22 à 25 et 29 à 30) n’est autre que des
octosyllabes.
Ainsi, ce r
écit est en progression. Bien que les alin éas laissent percevoir deux parties, il y en a bien trois.
Cette fable n’est alors pas dite « traditionnelle » et poss
ède une structure assez particuli ère. En effet, elle ne respecte
pas les propres r
ègles de La Fontaine qui avait dit dans sa Pr éface que « L’apologue est compos é de deux parties, dont
on peut appeler l’une le corps, l’autre l’
âme. Le corps est la fable ; l’autre est la moralit é ».
Par ailleurs, un large nombre de registres est pr
ésent ici.
Nous relevons le registre didactique dans la
morale puisque cette derni
ère a pour but d’instruire, d’informer le lecteur, d’enseigner et de faire comprendre. De plus
nous pouvons
également rep érer le registre épique au vers 15 avec « Cent dieux sont impuissants
face
à un seul Jupiter ».
Le registre épidictique est aussi pr ésent sous forme d’ éloge au Roi Soleil dans la premi ère
partie de la fable.
Notons que nous avons une pr
ésence de registre satirique, registre « habituel » des Fables du
fabuliste. Et pour finir nous observons le registre comique avec la comparaison du premier vers. .
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire d'un texte d'Alain: Je crois que la Société est fille de la peur, et non pas de la faim.
- Une jeune fille allemande vers 1930 - commentaire de texte
- COMMENTAIRE DE TEXTE (concours administratifs)
- commentaire de texte sur l’extrait de Le Moi et le Ça, Sigmund Freud, 1923
- Commentaire Texte Bergson L'évolution créatrice, l'élan vital et la conscience