Commentaire de texte Gérard de Nerval , les filles du feu, Sylvie, I, Une époque étrange

« légendes.

Nerval utilise les articles définis pour évoquer cette quête d'un sens à travers les légendes, quête plus accessible que l'autre quête à laquelle il est liée : la femme. c) La femme "La belle Isis ligne 10 incarne la beauté éternelle, la jeunesse, l'ailleurs.

Isis est une déesse syncrétique, elle incarne toutes les femmes (Marie, Pandora) ; c'est la mère universelle.

Mais, si cette génération est ivre "de poésie et d'amour", le style indirect libre avec la triple énumération précédée de l'indéfini "des" offre une gradation dégradée qui va jusqu'à "fantômes méthaphysiques".

Cette femme idéale qui n'est finalement qu'une idée s'oppose à la femme réelle ligne 19 qui est refusée.

Ce que l'on aime de la femme c'est une image " qu'elle apparût reine ou déesse, et surtout n'en pas approcher".

Ce mysticisme sentimental de Nerval est significatif de l'âme romantique, la femme n'est qu'une création du poète, une image de pureté idéale aux antipodes de la réalité. Conclusion : Ce texte narratif à l'imparfait est à la fois une page d'Histoire de toute une génération (celle aussi de Flaubert dasn l'éducation sentimentale) qui a bouleversée par des changements historiques et politiques trops violents est en quête d'Idéal, alors qu'elle ne peut s'insérer dans la réalité ou l'action. Cette génération sacrifiée qui n'a pas de place ne trouve de refuge que dans la fuite, la poésie. »