commentaire de texte Bovary chapitre 12 (XII) - 2e partie
Publié le 18/12/2023
Extrait du document
«
Gustave Flaubert est un romancier français du XIX° siècle ne en 1821 et
mort en 1880 à Croisset.
Membre du réalisme il a produit plusieurs
œuvres les trois contes (1877) l’éducation sentimentale (1869).
Il publie
Emma Bovary en 1857 qui est sa première œuvre.
Dans ce roman réaliste
l’auteur retrace la vie d’Emma Bovary
épouse d’un médecin de
campagne qui s’ennuie tant sa vie ne ressemble à celle évoque dans ses
lectures d’œuvre romantique.
L’extrait à étudier est extrait de la deuxième
partie de l’œuvre au chapitre 12.
Dans ce texte Emma se réfugie dans un
rêve pour échapper à la réalité contraire a ses lectures ainsi nous
pouvons-nous demander en quoi Emma Bovary se présente elle comme
un personnage romantique ?
Pour répondre à cette question nous allons montrer dans notre analyse
dans un premier temps qu’il existe contraste entre Emma Bovary et son
mari des lignes 1-2 ensuite dans second temps d’écrire son cadre de vie
de rêve des ligne 3-18 et enfin montrer que son retour à la réalité se fait
brutalement des lignes 18-21
Emma ne dormait pas, elle faisait semblant d’être endormie ;
et, tandis qu’il s’assoupissait à ses côtés, elle se réveillait en
d’autres rêves.
Au galop de quatre chevaux, elle était emportée depuis huit
jours vers un pays nouveau, d’où ils ne reviendraient plus.
Ils
allaient, ils allaient, les bras enlacés, sans parler.
Souvent, du
haut d’une montagne, ils apercevaient tout à coup quelque cité
splendide avec des dômes, des ponts, des navires, des forêts
de citronniers et des cathédrales de marbre blanc, dont les
clochers aigus portaient des nids de cigogne.
On marchait au
pas, à cause des grandes dalles, et il y avait par terre des
bouquets de fleurs que vous offraient des femmes habillées en
corset rouge.
On entendait sonner des cloches, hennir les
mulets, avec le murmure des guitares et le bruit des fontaines,
dont la vapeur s’envolant rafraîchissait des tas de fruits,
disposés en pyramide au pied des statues pâles, qui souriaient
sous les jets d’eau.
Et puis ils arrivaient, un soir, dans un
village de pêcheurs, où des filets bruns séchaient au vent, le
long de la falaise et des cabanes.
C’est là qu’ils s’arrêteraient
pour vivre ; ils habiteraient une maison basse, à toit plat,
ombragée d’un palmier, au fond d’un golfe, au bord de la mer.
Ils se promèneraient en gondole, ils se balanceraient en
hamac ; et leur existence serait facile et large comme leurs
vêtements de soie, toute chaude et étoilée comme les nuits
douces qu’ils contempleraient.
Cependant, sur l’immensité de
cet avenir qu’elle se faisait apparaître, rien de particulier ne
surgissait ; les jours, tous magnifiques, se ressemblaient
comme des flots ; et cela se balançait à l’horizon, infini,
harmonieux, bleuâtre et couvert de soleil.
Mais l’enfant
se
mettait à tousser dans son berceau, ou bien Bovary ronflait
plus fort, et Emma ne s’endormait que le matin, quand l’aube
blanchissait les carreaux et que déjà le petit Justin, sur la place,
ouvrait les auvents de la pharmacie.
Dans le premier mouvement de ce texte l’auteur montre un contraste
entre Emma Bovary et son mari.
Cette opposition entre Emma Bovary et
son mari médecin de campagne est montré à travers l’antithèse (L1), (L1) appuyé par la
proposition subordonnée d’opposition (L1-2) qui permet de montrer Emma et son mari comme de
nature différente comme deux personnes qui s’oppose par leurs actions
pendant que son mari dort profondément épuise par son travaille de
médecin elle reste éveillé.
Dans ce deuxième mouvement du texte l’auteur montre que Emma
Bovary vie dans monde de rêve.
Cette vie dans un monde de rêve est
soulignée à travers l’emplois des verbes
(L14) (L12) conjugue au conditionnel
présent a valeur de souhait.
L’emplois de du conditionnel permet de
montrer le désir d’Emma de fuir sa réalité d’une vie en campagne normal
et ennuyeuse pour se réfugier dans un monde autre que le village dans
lequel elle vit au quotidien c’est un monde de rêve caractérisé par sa
beauté comme le suggère l’emplois des adjectifs qualificatifs>(L5) (L17) qui en font un monde idyllique d’Emma
Bovary.
Ce monde idyllique est décrit comme une grande cite c’est-à-dire
un endroit où l’on trouve (L5), >(L6) et entend (L9).
Ces noms et
champs lexical de la music permettent de montrer l’ambiance douce et
paisible et les éléments qui prévaut dans ce monde ainsi le champ lexical
de l’exotisme>(l18) à l’horizon, infini, harmonieux,
bleuâtre>>(L18) (l12) (L13) appuyé des
phrases juxtapose (L14) permet de montrer que le monde
idyllique d’Emma s’avère être un exotique comme décrit dans lecture de
texte romantique.
Dans ce troisième mouvement l’auteur montre le retour à la réalité
d’Emma est brutale d’abord par la conjonction d’opposition
(l18) permet de monter l’arrêt du rêve et le champ lexical du
bruit (l19) >(l19)
permet de mettre en exergue la manière désagréable dont a quitté son
rêve doux et paradisiaque pour son quotidien dans le bruit.
Son retour
dans la réalité est aussi montré par les groupes verbaux (l20-21) qui permet de décrit les activités et le
cadre de vie du quotidien de sa famille.
Ainsi le quotidien de vie d’Emma
est celle d’une mère de famille comme le suggère le nom
(l19) son mari et (l20) leur fils
Au terme de notre analyse nous pouvons retenir qu’Emma Bovary est un
romantique....
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