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Commentaire de l’excipit de Bel-Ami

Publié le 21/09/2018

Extrait du document

Ce passage est structuré selon les mouvements de George Duroy, tout est organisé selon lui, il a une position centrale et on peut remarquer une reprise constance de son nom (l.9, 18, 34,44).
On peut aussi remarquer une focalisation interne car on a accès à ses paroles et ses pensées, et un changement de discours car du début jusqu’à la ligne 41 nous avons un discourt direct puis de la ligne 42 a la ligne 45 nous avons un discourt indirect.
Les répétitions dans le texte montre son autosatisfaction, il ressent physiquement son succès. 

La dénonciation morale et sociale

Les sentiments du personnage :

Au début le personnage est débordé, l’émotion le triomphe mais il retrouve très vite ses esprit lorsqu’il voit Mme de Marelle.

Dissociation du comportement et de la pensée :

Dans le texte nous avons un champ lexical religieux mais une absence de valeurs morales, ce qui engendre une ironie religieuse associée au profane, Bel-Ami est un privilégié.

« Dans le texte nous avons un champ lexical religieux mais une absence de valeurs morales, ce qui engendre une ironie religieuse associée au profane, Bel-Ami est un privilégié. On l’impression que le mariage est bafoué, du fait de la pensée jusqu’à la fin de sa maîtresse. Le champ lexical du plaisir apparait aussi avec le mot « désire » et le texte s’achève sur ‘’lit’’ ce qui laisse une impression de débauche. Hypocrisie Bourgeoise : La mariée disparaît complètement pendant une partie du texte et est remplacée par la maîtresse. Suzanne serait enfaite une proie facile pour les hommes sans scrupules. Une fin de roman Originale Une fin cyclique : Même à la fin on a une impression que Georges Duroy n’a pas changée intérieurement. Duroy va sans doute recommencer sa relation avec Mme de Marelle, et va recommencer cette sorte de cercle interminable de la séduction (saute de femme en femme selon leur utilité). Fin ouverte : Nous avons une fin ouverte et dynamique, l’avant dernier paragraphe énonce ses succès à venir, carrière politique. Et laisse une idée de continuité de ses péripéties amoureuse dût a la projection du souvenir. Dans son ensemble le texte est assez ironique, avec un héros détestable, car même jusqu’à la fin il ne cessera de faire tourner la roue de la séduction. Mais ce texte nous montre la société à Paris vers la fin du XIXe siècle et comme le dit si bien Stendhal, un roman c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin.. »

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