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Commentaire de la troisième partie du chapitre IV du livre La confession d'un enfant du siècle de Musset

Publié le 21/04/2012

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Ce passage est un extrait de la troisième partie du chapitre IV du livre La confession d’un enfant du siècle. Dans cette troisième partie, la mort brutale du père d’Octave met fin à cette période de débauche qu’il vivait. Il décide ainsi de quitter Paris et retourner dans sa région natale. C’est à ce moment qu’il connaît une période de sérénité. De plus, c’est aussi dans cette partie qu’il va connaître lors d’une visite de charité, Brigitte Pierson, une jeune veuve discrète de trente ans. Ils commencent à se confier l’un à l’autre et Octave arrive même a lui confier les épreuves qu’il a vécues mais n’ose jamais lui avouer les sentiments qu’il éprouve pour elle.

Ainsi, l’écriture romantique revendique une sensibilité nouvelle reposant sur l’exaltation du sentiment, le goût pour le passé, le rêve, la célébration de la nature et la défense des peuples opprimés. C’est grâce à cette écriture romantique qu’il y a de plus en plus l’apparition des sentiments, du pouvoir des passions éprouvées par les individus ainsi que l’exaltation des rapports entre le « Moi « et la nature qui permet à l’individu de se libérer. 

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« amour éternel, un amour filial, un amour du sens.

Nous remarquons un changement de registre car pour parler du deuil nous avons le mot « gaiement » qui se met en place et qui montre et renforce l’idée de joie donnée au deuil. Ce sentiment va alors être un sentiment de plénitude car la plus grande perte c’est la perte du lien, qui va donner ainsi le sens.

En effet, nous avons tout un paragraphe pour nous rappeler du deuil, ainsi que du sentiment de souvenir qui lui va être le seul sentiment permanent, car c’est ce souvenir qui le renvoie (Octave) à la perte de son père.

Il y a une évolution des formes poétiques car c’est avant tout un état d’âme et une manière de sentir.

La sensibilité romantique se compose de plusieurs émotions douces qui se mettent en place comme le souvenir ainsi que la nostalgie du passé « je lui en avais d’abord rappelé le souvenir ».

C’est ainsi que dans ce paragraphe, les émotions sont renforcées par les groupes de mots « souvenir », « la mort », « la souffrance », « les douleurs humaines » et « la pitié », qui montrent à quel point l’importance des rapport affectifs est un trait essentiel pour l’écriture romantique. C’est ainsi, que l’attirance pour la beauté des paysages ainsi que le dialogue avec la nature est aussi un trait très important dans l’écriture romantique.

En effet, cette nature est quasiment toujours présente dans les romans romantiques et c’est ainsi qu’elle est aussi régulière dans ce passage.

La nature va montrer les choses telles qu’elles sont, elle va aussi devenir un lieu de repos et de recueillement.

Alors, il est d’ailleurs immanent à l’esprit romantique de se confier plus naturellement à la nature qu’à une personne en chair et en os.

De plus, à travers la personnification de la nature, nous remarquons que dans le roman et ainsi dans ce passage Octave projette son état d’âme sur la nature et lui prête une vie ainsi que des sentiments. En effet, nous voyons que la nature est un élément omniprésent dans l’écriture romantique « le vent s’apaisait ; les arbres frémissaient doucement en secouant la pluie sur leurs rameaux ».

Cependant, pour la plupart des romantiques, le spectacle de la nature va réduire avant tout à l’homme lui-même, à ses sentiments et ses propres émotions.

Il va donc y avoir un parallélisme entre l’âme et la nature elle- même.

C’est ainsi, grâce à cette nature il y la possibilité de mettre en place la rêverie qui va aussi faire partie des traits de l’écriture romantique.

De plus, le rêve et la rêverie sont au centre de l’imagination romantique.

En effet, c’est une source de création, ainsi la rêverie excite l’imagination à recréer un monde dépendamment de l’état d’âme du personnage romantique.

Néanmoins, cette rêverie est souvent une rêverie mélancolique ou triste.

Ainsi, avec la phrase « Je songeais, répondis-je, pourquoi Dieu vous a créée, et je me disais qu’en effet c’était pour guérir ceux qui souffrent » nous constatons à quel point la rêverie devient un élément nécessaire pour les romantiques, car grâce à celle-ci la nature va elle aussi avoir plus d’importance et d’ampleur. De plus, l’un des traits principaux du romantisme est l’exaltation du « Moi ». L’utilisation constante du « Je » fait de l’écriture romantique une sorte de miroir dans lequel le poète, en se racontant et en se souvenant, s’observe et s’analyse.

En effet, dans ce passage il y a une omniprésence du « je » qui apparaît 14 fois « je ne pouvais, je l’écoutais, je crus, je sentis (…).

C’est en effet une sorte de sensibilité qui se rattache souvent aux thèmes du temps qui passe et de la nature, par exemple. »

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