commentaire composée de femme soyez soumises a vos maris
Publié le 07/05/2013
Extrait du document
«
Voltaire est un écrivain engagé et philosophe français du XVIIIème siècle.
Il a longtemps
dénoncé la guerre, l'intolérance religieuse et l'injustice sociale qui régnaient durant le siècle
des lumières.
Ses œuvres ont eu une grande influence sur la révolution française de 1789.
Il
incarne ainsi « l'esprit français » de cette époque, où la culture française dominait en Europe.
Son œuvre comprend un vaste ensemble d'écrits dans tous les genres littéraires dont : des
pièces de théâtre, des dialogues, des ouvrages historiques , des romans, des contes, de la
poésie épique, des essais, des articles scientifiques, culturels et des pamphlets.
Voltaire est
considéré comme précurseur du siècle des lumières car il a fait parti de ces hommes qui ont
prôné ce nouveau mouvement visant à soulever les foules et à obtenir de réels
bouleversements dans la société.
Ainsi, dans cet extrait de Femmes, soyez soumises à vos
maris , paru entre 1759 et 1768 dans Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques , Voltaire
aborde la question de l'inégalité entre les hommes et les femmes.
Le texte est présenté sous
forme de dialogue entre deux personnages : l’abbé de Châteauneuf et madame la Maréchale
de Grancey.
Cette dernière est outragée à la lecture d’une phrase « Femmes, soyez soumises
à vos maris» dans les Épîtres de saint Paul.
Elle se lance alors dans un plaidoyer
argumentatif qui défend la cause des femmes.
L’examen du texte portera sur le plaidoyer – réquisitoire habile et convaincant d’une
femme des «lumières».
Notre étude se portera d’abord sur la stratégie d’argumentation de
madame la Maréchale de Grancey puis, nous étudierons les registres qui sont présents dans
le texte, enfin nous analyserons et nous justifierons l’emploi des différents types de phrases.
Dans le texte choisi la maréchale de Grancey est indignée par une phrase qu’elle
a lu dans les Épîtres de saint Paul : Femmes, soyez soumises à vos maris.
Lorsqu’elle
rencontre l’abbé de Châteauneuf elle entend bien faire valoir ses idées et le rallier à sa cause.
Elle fait un plaidoyer en faveur des femmes pour tenter de convaincre son interlocuteur.
La
maréchale utilise quelques procédés d’argumentation stratégique.
Dans un premier temps
elle se fond sur un raisonnement inductif : elle part d’un cas particulier pour terminer sur un
fait général.
Elle commence d’abord par évoquer sa propre vie intime avec son mari :
« Jamais monsieur le maréchale ne m’a écrit dans ce style », « quand j’épousai M.
de Grancey
,nous nous promîmes d’être fideles ».Elle aboutit à une conclusion générale en employant le
pronom «nous» pour désigner l’ensemble des femmes « Sommes nous donc des
esclaves ? ».
Ensuite elle invoque les désagréments que la femme doit subir tout au long de sa
vie sans se plaindre.
Elle donne l’exemple de la grossesse et des règles (une maladie de neuf
mois, tous les mois a des incommodités très désagréables, ces douze maladies par an), aussi
elle refuse le fait d’être soumise.
Dans ce cas précis elle utilise un raisonnement concessif :
elle admet que les hommes sont différents des femmes cependant, il n’en reste pas moins
qu’ils sont complémentaires.
« Certainement la nature ne la pas dit ; elle nous a fait des
organes différents de ceux des hommes mais en nous rendant nécessaires les uns aux autres » .
Elle critique l’idée que l’homme est supérieur à la femme grâce à sa force : « je sais bien
qu’en général les hommes ont les muscles plus forts que les nôtres ».Enfin, elle rejette
totalement l’idée selon la quelle une femme n’est pas apte a dirigée un pays.
Pour prouver
ses dires elle cite en exemple une princesse allemande qui dirige son royaume aussi bien que
le ferait un homme.
Le plaidoyer de la maréchale est bien ficelé.
Il n’a pour but que de défendre les
droits des femmes.
Elle ne s’arrête pas uniquement aux arguments, pour plaider sa cause,
elle a recours au registre satirique : elle dresse un portrait ironique des hommes en parlant de
leur physique ingrat ainsi que de leur force qui ne se rapporte qu’a des muscles.
Elle sous
entend que les hommes sont moins intelligents que les femmes : « … Quoi ! Parce qu’un
homme a le menton couvert d’un vilain poil rude, qu’il est obligé de tondre de fort près, et.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire Voltaire, « Femmes, soyez soumises à vos maris »
- Introduction de femme soyez soumises a vos maris
- Commentaire composé : Femmes soyez soumises à vos maris
- Commentaire composé sur Voltaire: "femmes soyez soumises à vos maris"
- Harmonie du soir Commentaire composée