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Commentaire composé : "Toute la lyre" de Victor Hugo

Publié le 23/01/2013

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Commentaire composé Toute la lyre de Victor Hugo Victor Hugo est un grand écrivain du XIXème siècle, également homme politique, poète et dramaturge. Son recueil de poème Toute la lyre qui parait à titre posthume en 1888 se situe en plein dans l'esthétique romantique. Le style de l'écrivain, réputé pour être lyrique et romantique, s'exprime pleinement à travers le poème « Lorsque ma main frémit... « étudié ici. Mais comment l'abondance d'amour du poème sert à cacher la tristesse du poète face à la mort ? Dans un premier temps, nous développerons l'invitation à l'amour à travers le poète amoureux et la femme, ensuite nous étudierons la connotation triste et sombre de son amour déchu pour une femme inaccessible. À la lecture de ce poème, ce qui apparait d'abord est l'état amoureux du poète. En effet, cet amour l'entraine dans la maladie, il « frémit «, « pâlit «, « frissonne «, « tremble «, le sourire de sa bien-aimée le rend fiévreux, l' « enivre par degrés et fait briller (ses) yeux «. Cette impression est renforcée par l'assonance en [s], [f], [ch] et [c] des trois premières strophes, qui exprime un poète à bout de souffle, murmurant à peine, chuchotant ses mots. De plus, devant elle il montre des difficultés d'expression, « les mots (lui) manquent «, « (sa) voix tremble en (sa) bouche impuissante à parler «, elle le trouble. Il garde donc ces sentiments pour lui en son...
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« Lola Cusin 2 nd 8 champ lexical de la lumière exprimé par « lueur », « flambeau », « étoile », « soleil », « aube », « jour », « lumière », « rayonner », « luit » et « brille » et la métaphore filée comparant l’amour au soleil.

Plusieurs sensations rendent cet amour réel et lui donne de l’importance, la vue tout d’abord avec « vois », « regardant », « regarde » ; le toucher ensuite avec « effleure », « touchant » ; l’odorat avec « sens-tu » et enfin l’ouïe avec « entend-tu » et la métaphore apparentant l’amour à un « chant ».

On peut également noté la continuité entre le vers 3 « Comme le premier jour, comme la première heure » et le vers 32 « Qui n’a pas de couchant et n’aura pa s de nuit » qui introduise et close le poème : le « premier jour » peut être interprété comme une références à la naissance du monde et de la vie que Dieu créa en sept jours selon la bible ; le fait que ce « jour » n’ait ni « couchant » ni « nuit » symboli serait donc l’immortalité de la vie et donc de l’amour. Cependant, le second sens de ce poème est beaucoup moins gai, en effet celui- ci recèle une autre connotation plus sombre.

Ce côté sombre va d’abord prédominer dans la strophes quatre avec le champ lexical de la tristesse comprenant les mots « deuils », « désespoirs », « chagrins », « tristes », « mornes » et « mort » et au vers 22 avec « ténèbres vainqueur ».

La gradation décroissante du vers 14 ainsi que l’ Il explore ainsi le côté noir de l’âme notamment grâce au champ lexical de l’ombre exprimé par les mots « nuit(s) », « ténèbres », « ombre » et « sombre » en opposition au champ lexical de la lumière qui s’inscrit dans l’éloge de l’amour.

Ensuite, l’amour du poète reste sans réponse car la femme qu’il aime est inaccessible.

Les prières qu’il lui adresse restent sans réponses car ils ne sont pas du même monde.

En effet, les allusions aux « sphères meilleures », au «destin moins sombre » et au « ténèbres vainqueurs » place la femme dans une autre dimension, si on y ajoute les allusions au « deuil », à la « mort » et au « ciel », on comprend que si la femme est inabordable, c’est qu’elle est morte, son destin lumineux s’apparente au paradis, illuminé par l’amour qui est comparé à un soleil.

C’est donc le champ lexical du céleste qui viendra corroborer l’hypothèse de la mort avec « soleil », « étoiles », « ciel » et « sphères ».La maladie d’amour du poète se transforme alors en une maladie de tristesse. Enfin, ce poème parle du deuil d’un homme pour la femme qu’il aime, il y raconte un amour fort avec l’oxymore du vers 30 « brille sorti de l’ombre » qui exprime alors le combat de cet amour contre la mort, et sa victoire à travers le vers 30 « l’amour qui pour jamais te luit ».

Ce vers exprime alors son immuabilité.

Le fait que l’objet de ses désirs soit mort ne change en rien les sentiments du poète.

Ses suppliques prient alors la défunte de ne pas oublier ou se trouve la lumière avec « Regarde rayonner […] ce soleil de l’amour », il lui demande d’écouter « un chant dans l’ombre » qui représente l’amour à. »

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