Commentaire composé sur l'ouvrage des délits et des peine de Voltaire.
Publié le 18/11/2014
Extrait du document
«
réforme dans le genre humain, lorsqu'on m'apprit qu'on venait de
pendre, dans une province, une fille de dix-huit ans, belle et bien faite,
qui avait des talents utiles, et qui était d'une très honnête famille.
»
(l.4/5/6/7), « parce que c'est au séducteur à réparer le mal qu'il a fait,
parce que la faiblesse a droit à l'indulgence, parce que tout parle en
faveur d'une fille dont la grossesse connue flétrit sa réputation et que la
difficulté d'élever son enfant est encore un grand malheur de plus »,
Voltaire cherche à faire ressortir l'injustice envers la jeune fille alors que
le père de l'enfant lui, n'a aucunes culpabilité à savoir que la mère de
l'enfant qu'il a fait a été pendue.
Voltaire commence son texte avec la première personne du
singulier de façon à prouver qu'il assume son propos.
« J'étais » (l.1).
Il
veut faire réfléchir le lecteur pour lui faire prendre parti en utilisant des
questions rhétoriques « Mais parce qu'un enfant est mort, faut-il
absolument faire mourir la mère ? » (l.24/25).
Voltaire donne une image
négative de la justice « Je me flattais que cet ouvrage adoucirait ce qui
reste de barbare dans la jurisprudence de tant de nations » (l.3/4),
« cette loi n'est-elle pas injuste, inhumaine, et pernicieuse ? » (l.30), il
revendique tout en cherchant à faire changer la loi, il fait aussi une
référence à la médecine et aux remèdes dans une même comparaison
« Assurez autant que vous le pourrez, une ressource à quiconque sera
tenté de mal faire, et vous aurez moins à punir » (l.44/45).
Il y a une forte
présence de la troisième personne du singulier, ce qui ne fait que
renforcer son propos dans cet exemple d'injustice « Elle était
coupable » (l.8), « Elle ne l'avait pas tué » (l.25)
Voltaire utilise un vocabulaire qui cherche à susciter la
compassion du lecteur « quelque passant prendrait pitié de cette
créature innocente » (l.25/26), « abandonne le fruit de sa
faiblesse » (l.22/23), « Là où la charité manque, la loi est toujours
cruelle » (l.38/39).
Il utilise une énumération qui rythme l'argumentation
« injuste, inhumaine, et pernicieuse » (l.30).
Le rythme de ce texte est
particulier car le locuteur utilise à chaque début de paragraphes, une
phrase introductive avant de lancer son développement et son
argumentation « La seconde faute est plus criminelle : elle abandonne
le fruit de sa faiblesse, et l'expose à périr.
Mais parce qu'un enfant est
mort, faut-il absolument faire mourir la mère ? » (l.22/23/24/25).
Tout d'abord, Voltaire nous présente un exemple précis qui
réprime la machine judiciaire à l’œuvre.
Il narre l'histoire de la jeune
fille, en quelques lignes, tout en cherchant à faire naître la pitié chez le
lecteur.
Il utilise pour cela le registre pathétique que l'on repère lorsqu'il
met en scène l'expression du malheur et de la souffrance : « fille
infortunée » (l.
9), « délivrée seule et sans secours »(l.
11).
Aussi,
l'auteur fait un éloge de la jeune fille et qui, là encore, a pour visée.
»
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