Commentaire composé sur la fable des "animaux malades de la peste"
Publié le 15/03/2015
Extrait du document
«
Ecriture d’un commentaire composé sur « Les animaux
malades de la peste » de La fontaine.
Les fables font parti du mouvement classique, qui est avant tout un mouvement
littéraire qui traite du beau.
Il suit des règles qui doivent être respectées pour faire passer
un message à ses lecteurs et pour montrer sa grandeur ainsi que sa beauté.
Une fable est
un récit court, en vers ou en prose, qui illustre une morale implicite ou explicite.
La
Fontaine, grande figure du classicisme, remet au goût du jour le genre de la Fable au
XVIIème siècle, en s’inspirant des Anciens, notamment d’Esope et de Phèdre.
Il utilise
souvent le monde animalier pour dénoncer les injustices de son temps.
La forme de la
fable correspond parfaitement à l’idéal classique de brièveté, et du « plaire et instruire ».
Cette fable nous conte
les ravages causés par la peste, qui est vue comme un châtiment divin.
Les animaux
pensent qu’il faut sacrifier le plus coupable d’entre eux pour que l’épidémie s’arrête.
À
la fin, il y a une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et
les faibles.
En premier lieu, nous verrons que
cette fable est un apologue et un texte argumentatif qui dénonce, critique et fait la satire
de la société, pour cela il utilise le cadre spatio-temporel imprécis, les animaux et la
morale.
En deuxième lieu, nous verrons que
cette fable est persuasive, La Fontaine emploie le pathétique, le drame, le comique, la
vivacité du récit et le merveilleux.
Le cadre spatio-temporel est imprécis, nous n’avons aucun indice de temps ni de
lieu.
Cependant les temps du passé nous laisse supposer qu'il s'agit d'un passé
légendaire «Inventa » (v.3) ; « Faisait » (v.6), cette caractéristique est typique de
l'apologue.
L’auteur cherche à nous montrer que ce cas de figure a toujours existé mais
aussi, il essaye de contourner la censure en ne mentionnant pas les personnes de son
époque.
Le cadre spatio-temporel imprécis sert aussi à impliquer le lecteur dans la fable
pour qu'il se sente concerné.
En effet si on parle d'un temps lointain qui ne le concerne
pas le lecteur se désintéressera de la fable, La Fontaine ne respecterai donc pas les règles
du classicisme.
Aussi, on peut voir que les animaux sont personnifiés, mais aussi stéréotypés.
Le
lion représente le roi, donc la force et le pouvoir, le renard un courtisan rusé qui utilise
la flatterie et l’âne le peuple de part sa faiblesse et sa bêtise.
Ils sont symboliques, ce
sont des allégories.
Apres présentation du mal
qui sévit, le lion est le premier à prendre la parole et son discours est le plus long.
Il se
pose en arbitre, cherche à convaincre en exposant un raisonnement logique et en
utilisant une question rhétorique.
« Que m’avaient-ils fait ? »(v.27).
Le renard ne parle pas de lui-
même mais semble prendre la défense du lion , il parle comme s’il cherchait seulement à.
»
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