commentaire composé rédigé Le chêne et le roseau
Publié le 20/04/2015
Extrait du document
«
au passé simple « eut », « fut », pour les actions brèves, mais aussi, de verbes au présent de narration.
Vers
16 : « Le vent se lève sur ces mots, l'orage gronde », vers 17 : « Et le souffle profond qui dévaste les bois »,
vers 19 : « Jette le chêne fier... ».
Ces verbes devraient être au passé simple, or l'auteur a choisi le présent pour
rendre les actions plus vivantes et présentes, afin de donner une impression de réel.
Le lecteur est transporté,
il a l'impression de voir sous ses yeux la scène, le récit est alors rendu plus vivant.
De plus, cette fable est facilement compréhensible.
Le lecteur ressent aisément l'arrogance du roseau
et la dignité du chêne, comme le vers 30 nous le montre bien : « Je suis encore un chêne ».
Affrontant son
destin, celui-ci a le dernier mot à la fin.
Nous constatons la présence de clins d'oeils au lecteur au vers 9 : « si je
puis en juger à niveau de roseau » et au vers 22 : « Il ne se fut jamais permis ce mot avant » et de l'indéfini
« on » qui inclut le narrateur comme le lecteur.
De ce fait, celui-ci est captivé.
La répétition du mot « mille morts,
de mille peines » qui est une hyperbole, attire l'attention du lecteur pour qu'il prenne position pour le chêne.
Au
vers 28 : « un sourire triste », cet oxymore permet la mise en valeur du sourire du chêne, et une fois de plus, le
lecteur se sent imprégné de ce qui se passe, comme si la scène se déroulait devant lui.
Et enfin, les protagonistes sont facilement identifiables et peu caractérisés, au vers 1 : « Le chêne un
jour dit au roseau ».
Ils n'ont pas de noms, peu de description physique.
Au vers 11 : « petites gens » pour la
description physique du roseau, et vers 26 : »le géant » pour celle du chêne.
Il n'y a pas de majuscules non
plus.
Le tout permet de généraliser la situation des personnages aux êtres humains en général.
De toutes ces manières, ce texte est véritablement plaisant, court et simple.
Il présent un dialogue et des
personnages identifiables.
Il permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination, de mettre en relief
certaines images essentielles de ce récit et de le divertir.
Mais Jean Anouilh ne se contente pas d'écrire une
fable plaisante, il y glisse aussi une morale ambiguë qui laisse le lecteur indécis.
Comme nous l'avons dit précédemment, à partir de cet apologue l'auteur nous laisse entrevoir une
certaine morale.
Totalement implicite, il nous est assez difficile de la distinguer du reste du texte..
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