Commentaire Composé. Oeuvre étudiée: un extrait de Jacques le Fataliste, de Denis Diderot
Publié le 15/08/2012
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Commentaire Composé. Oeuvre étudiée: un extrait de Jacques le Fataliste, de Denis Diderot, 1796: Jacques et son maître cheminent au gré des rencontres qui s'offrent à eux. Le valet est sommé par son maître de faire le récit de ses amours mais il se voit toujours contraint de différer sa narration. Les deux hommes ont fait la connaissance du marquis des Arcis et de son compagnon de voyage. Une promenade s'est engagée qui permettra de développer de nouveaux échanges. Nos quatre voyageurs allèrent de compagnie, s'entretenant de la pluie, du beau temps, de l'hôtesse, de l'hôte, de la querelle du marquis des Arcis au sujet de Nicole. Cette chienne affamée et malpropre venait sans cesse s'essuyer à ses bas ; après l'avoir inutilement chassée plusieurs fois avec sa 5 serviette, d'impatience il lui avait détaché un assez violent coup de pied … Et voilà tout de suite la conversation tournée sur cet attachement singulier des femmes pour les animaux. Chacun en dit son avis. Le maître de Jacques, s'adressant à Jacques, lui dit: «Et toi, Jacques, qu'en penses-tu ?« Jacques demanda à son maître s'il n'avait pas remarqué que, quelle que 10 fût la misère des petites gens, n'ayant pas de pain pour eux, ils avaient tous des chiens ; s'il n'avait pas remarqué que ces chiens, étant tous instruits à faire des tours, à marcher à deux pattes, à danser, à rapporter, à sauter pour le roi, pour la reine, à faire le mort, cette éducation les avait rendus les plus malheureuses bêtes du monde. D'où il conclut que tout homme voulait commander à un 15 autre, et que l'animal se trouvant dans la société immédiatement au-dessous de la classe des derniers citoyens commandés par toutes les autres classes, ils prenaient un animal pour commander aussi à quelqu'un. «Eh bien ! dit Jacques, chacun a son chien. Le ministre est le chien du roi; le premier commis est le chien du ministre; la femme est le chien du mari, ou le mari le chien 20 de la femme ; Favori est le chien de celle-ci, et Thibaud est le chien de l'homme du coin. Lorsque mon maître me fait parler quand je voudrais me taire, ce qui à la vérité, m'arrive rarement, continua Jacques ; lorsqu'il me fait taire lorsque je voudrais parler, ce qui est très difficile ; lorsqu'il me demande l'histoire de mes amours et qu'il l'interrompt ; que suis-je autre chose que son 25 chien ? Les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes. Denis Diderot, Jacques le Fataliste (1796)
«
Concernant plus particulièrement ce film, j'avoue n'avoir jusqu'à présent jamais ressenti un mal-être aussi intense que celui évoqué dans le film (même si, il est vraique je n'ai pas forcément une très grande expérience dans le milieu du travail, et que les jobs d'été, qui ont donc une date finie, sont forcément plus faciles à supportercar on sait qu'ils se termineront à une date donnée, qu'un travail en CDI), de même pour mes proches.
Cependant, je pense que, vu le métier que nous nous destinonsà faire à l'issue de nos études, nous risquons d'être sujet à des stress importants, voir du harcèlement probablement de la part de nos supérieurs ou de nos clients afinque nous ayons des résultats.
Il me semble également important d'en parler, de trouver des méthodes de management qui permettent à tout employé d'une entreprise de se sentir important au seinmême de cette entreprise de façon à lui donner envie de s'impliquer dedans, à lui donner envie de se lever le matin pour aller travailler.
Laisser à l'employé une partde créativité, d'initiative au sein de son travail lui permet de se sentir plus libre, moins contraint par le poids des obligations.
En règle générale, il accomplira sontravail de la même manière, il fera les mêmes choses, cependant, il y prendra plus de plaisir et ce sera sûrement plus bénéfique pour l'entreprise si ses employés sesentent importants.
Le mal-être au travail est non seulement moral, mais il peut être également physique.
Du matériel informatique ou de bureau non adapté peut entrainer une gêne, quipeut se transformer en douleur et donc, on en revient au mal-être de l'employé.
Il est donc aussi nécessaire d'avoir du matériel adapté, qui permet de soulager sesemployés.
J'ai pour ma part un exemple très concret à vous fournir à ce sujet.
Je travaille tous les étés et ce depuis 3 ans chez un éleveur de chevaux de courses qui aacquis cet été un outil mécanique qui permet de faire les box.
Cet engin permet de curer entièrement le box d'un cheval en moins de temps qu'il n'en faut pour le fairemanuellement, et permet également de préserver le dos des employés.
Car cela pourrait sembler peut, mais à curer près de 75 box par semaine, cela fatigueénormément les employés, et cela contribue à créer un mal-être de part la douleur physique qu'entraine cet effort physique.
IV.
Conclusion
Lors de ce rapport, j'ai tenté de vous exposer ce qu'est, pour moi, le mal-être au travail.
Je me suis appuyée sur le film que nous avons regardé, et également sur mespropres expériences, ou sur des exemples tirés de l'actualité.
J'ai choisi de vous faire une synthèse de tout cela, plutôt que de vous racontez le film.
Nous avons vu lefilm, et plutôt que de raconter, avec moins de détails, ce dont nous a parlé ce documentaire, j'ai estimé qu'il était plus judicieux de faire une synthèse de ce que j'enavais retenu, et de ce que cela m'avait apporté.
Au final, j'ai trouvé ce film très intéressant, car très complet.
Nous avons l'avis de diverses personnes, provenant de divers milieux et de diverses professions.Je trouve que cela nous permet d'avoir une nouvelle vision de ce que sera notre futur métier d'ingénieur.
En effet, on nous enseigne et on insiste beaucoup sur le côtétechnique du métier, malheureusement, je trouve qu'on fait un peu trop abstraction du côté relationnel et surtout, du côté chef de projet de ce métier.
En effet, nousserons, à priori, amenés à diriger, manager des équipes de travail.
Il nous faut savoir donc quels sont les risques que nous encourront, suivant la méthode demanagement que nous adopterons : un management trop strict pourrait entrainer une baisse de moral des employés, alors qu'à l'inverse, un management trop laxistepourrait entrainer une baisse de production des employés.
Je pense donc qu'il serait très instructif, à la suite du visionnage de ce film, que nous ayons un cours avec quelques techniques de management, diverses méthodes,des petits outils je dirais qui nous permettrait de parer aux situations les plus courantes.
En conclusion générale et définitive, je dirais que je trouve très intéressant de nous ouvrir l'esprit et de nous faire prendre conscience que le monde du travail n'est pasforcément ce qu'on imagine.
Nous sommes pour la plupart pressés de quitter l'école et d'entrer dans le monde du travail, car on ressent une certaine lassitude à selever pour aller à l'école.
On ne se rend cependant pas forcément compte qu'à plus ou moins long terme, nous serons aussi lassés de notre travail, voir que nouséprouverons un mal-être à travailler.
Commentaire Composé.
Oeuvre étudiée: un extrait de Jacques le Fataliste, de Denis Diderot, 1796:
Jacques et son maître cheminent au gré des rencontres qui s'offrent à eux.
Le valet est sommé par son maître de faire le récit de ses amours mais il se voit toujourscontraint de différer sa narration.Les deux hommes ont fait la connaissance du marquis des Arcis et de son compagnon de voyage.
Une promenade s'est engagée qui permettra de développer denouveaux échanges.
Nos quatre voyageurs allèrent de compagnie, s'entretenant de la pluie, dubeau temps, de l'hôtesse, de l'hôte, de la querelle du marquis des Arcisau sujet de Nicole.
Cette chienne affamée et malpropre venait sans cesses'essuyer à ses bas ; après l'avoir inutilement chassée plusieurs fois avec sa5 serviette, d'impatience il lui avait détaché un assez violent coup de pied … Etvoilà tout de suite la conversation tournée sur cet attachement singulier desfemmes pour les animaux.
Chacun en dit son avis.
Le maître de Jacques,s'adressant à Jacques, lui dit: «Et toi, Jacques, qu'en penses-tu ?»Jacques demanda à son maître s'il n'avait pas remarqué que, quelle que10 fût la misère des petites gens, n'ayant pas de pain pour eux, ils avaient tous deschiens ; s'il n'avait pas remarqué que ces chiens, étant tous instruits à faire destours, à marcher à deux pattes, à danser, à rapporter, à sauter pour le roi, pourla reine, à faire le mort, cette éducation les avait rendus les plus malheureusesbêtes du monde.
D'où il conclut que tout homme voulait commander à un15 autre, et que l'animal se trouvant dans la société immédiatement au-dessousde la classe des derniers citoyens commandés par toutes les autres classes, ilsprenaient un animal pour commander aussi à quelqu'un.
«Eh bien ! ditJacques, chacun a son chien.
Le ministre est le chien du roi; le premier commisest le chien du ministre; la femme est le chien du mari, ou le mari le chien20 de la femme ; Favori est le chien de celle-ci, et Thibaud est le chien del'homme du coin.
Lorsque mon maître me fait parler quand je voudrais metaire, ce qui à la vérité, m'arrive rarement, continua Jacques ; lorsqu'il me faittaire lorsque je voudrais parler, ce qui est très difficile ; lorsqu'il me demandel'histoire de mes amours et qu'il l'interrompt ; que suis-je autre chose que son25 chien ? Les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes..
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