Commentaire composé : Marcher d'un grave pas [...] de Du Bellay
Publié le 07/11/2012
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D’après tous les poèmes que Du Bellay a pu écrire dans
les Regrets, il parlait toujours d’amour, de sentiments et d’idées. Tous ces poèmes sont calmes, ils ne
relèves pas de violences ou d’agressivités, et pourtant, dans ‘’Marcher d’un grave pas […]’’, Du Bellay se
laisse aller et devient agressif. Une agressivité en vers toutes ces années passées à observer la cour
pontificale, à s’ennuyer de cette ville, Rome, mais aussi bien une violence en vers lui-même, qu’il
déclenche par des vers ironiques, qui dévoilent la réalité dans la quatrième partie du poème (vers 13 et
14). Une réalité perçue funestement, puisqu’il emploie à plusieurs reprises le terme ‘’mal’’, apportant un
rythme ternaire, s’ajoutant à la répétition du privatif ‘’sans’’ qui accentue la misère donnant ainsi un coté
péjoratif. Il introduit par suite une anaphore de ‘’mal monté, mal sain et mal vestu’’ évoquant la pauvreté
dont il fait face en contradiction avec la pauvreté hypocrite du vers 11 (‘’Cacher sa pauvreté d’une brave
apparence’’).
«
s’expriment ‘’comme si’’, alors que pour la plus part ils sont
trop jeunes, mais continuent par : ‘’discourir sur Florence et sur Naples aussi’’, ils débattent alors sur les
villes en questions, pour lesquelles ils étaient durant la guerre d’Italie, entre l’Espagne (Naples) et la
France (Florence), qui débuta en 1511.
Par ‘’seigneuriser chascun’’, Du Bellay montre l’hypocrisie et l’amertume, comme si le baisemain suffisait
à anoblir quelqu’un.
Il montre aussi l’image des pauvres : ‘’Cacher sa pauvreté d’une brave apparence’’, qui se cachent
derrière leurs beaux vêtements.
Ils veulent donc ressembler aux autres courtisans (‘’Et suivant la façon
du courtisan Romain’’).
Du Bellay démontre alors une hypocrisie en vers l’église qui se doit d’être
modeste et de ressembler aux peuples (qui pour la plus part sont pauvres), alors qu’ici la noblesse est
présente donc une cour riche de bonne apparence.
Cette cour, doit donc suivre le même chemin,
quelque soit
les courtisans qui caractérisent.
Du Bellay laisse éclater son indignation, par l’ironie de vers 12 (‘’Voila de ceste Court la plus grande
vertu’’) et aussi par la rudesse des propos : ‘’contrefaire l’honneste’’ et ‘’cacher sa pauvreté ‘’.
Malgré
cela, il finira son portrait par un retour la réalité (durant le dernier tercet) où la comédie se finit et où l’on
retrouve le monde dans lequel la plus part des Romains vivent.
L’Ironie :
D’après tous les poèmes que Du Bellay a pu écrire dans
les Regrets, il parlait toujours d’amour, de sentiments et d’idées.
Tous ces poèmes sont calmes, ils ne
relèves pas de violences ou d’agressivités, et pourtant, dans ‘’Marcher d’un grave pas […]’’, Du Bellay se
laisse aller et devient agressif.
Une agressivité en vers toutes ces années passées à observer la cour
pontificale, à s’ennuyer de cette ville, Rome, mais aussi bien une violence en vers lui -même, qu’il
déclenche par des vers ironiques, qui dévoilent la réalité dans la quatrième partie du poème (vers 13 et
14).
Une réalité perçue funestement, puisqu’il emploie à plusieurs reprises le terme ‘’mal’’, apportant un
rythme ternaire, s’ajoutant à la répétition du privatif ‘’sans’’ qui accentue la misère donnant ainsi un coté
péjoratif.
Il introduit par suite une anaphore de ‘’mal monté, mal sain et mal vestu’’ évoquant la pauvreté
dont il fait face en contradiction avec la pauvreté hypocrite du vers 11 (‘’Cacher sa pauvreté d’une brave
apparence’’).
Du Bellay ne c’est jamais vraiment décrit, ni physiquement ni moralement.
Mais malgré tous il se décrira
comme ‘’sans barbe et sans argent’’, révélant une réalité de la vie commune de Rome (référence au
peuple).
Il emploiera alors l’expression de ‘’sans barbe’’ pourrait évoquer la maladie de la pelade dont il
était atteint.
Du Bellay, ne comprend pas la cour pontifical qu’il décrit comme hypocrite et immorale alors que lui est
pauvre
et ne demande rien mis à part une envie : retourner en France.
(‘’on s’en retourne en France’’)
Pour en conclure, ce poème relit le portrait des courtisans à une tournure satirique, qui dévoile le vrai
visage de la cour pontifical, prenant une tournure amusante qui modère une amertume de la critique.
Malgré l’humour, le poète réussit à imposer une dernière partie, qui se déroule agressivement,
férocement, qui devient autodérisoire.
Ce sonnet se détermine comme étant agressif.
L’observation de cette cour, a permis de démontrer l’ambition et la mis en scène de ses courtisans ainsi
que le ridicule dont ils font preuve.
Mais également, dans la deuxieme partie de ce poème les aspects
hypocrites et vaniteux appuyés sur le mensonge.
Dans une dernière partie, Du Bellay se décrit par des
tournures ironiques, apporté par une anaphore et des termes péjoratifs.
Du Bellay utilise des poèmes en sonnet.
Nous savons qu’un sonnet a toujours une chute, qui apparait.
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