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Commentaire composé Lettres Persanes MONTESQUIEU

Publié le 06/04/2015

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  Commentaire composé sur la lettre 161 des   «Lettres persanes », de Montesquieu (1721)           Montesquieu, grand écrivain et philosophe des Lumières, de son vrai nom Charles Louis de Secondat, né le 18 janvier 1689 près de Bordeayx et mort le 10 février 1755 à Paris. Il écrit les Lettres persanes, roman épistolaire qui rassemble la correspondance fictive de deux grand seigneurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse, leur voyage dure neuf ans, Usbek est propriétaire d'un harem contenant ses femmes enfermées et sous la garde d’eunuques.   Usbek apprend que Roxane, sa préférée, le trompait durant son voyage en Europe, et qu'elle avait donc un amant, tué alors par les gardiens. Elle s'empoisonne, et écrit à Usbek la lettre 161, qui est la fin de la relation entre Usbek et Roxane et aussi la fin de ce roman.   Grâce à cette dernière lettre, Roxane apparaîtra-t-elle encore comme une simple courtisane privée de toute sorte de liberté ? Dans un premier temps nous allons prouver que cette lettre présente un violent règlement de compte entre Usbek et Roxane, dans un second temps nous allons montrer en quoi Roxane devient elle une héroïne tragique et enfin dan...
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« héroïne tragique et enfin dans une troisième partie nous allons montrer que cette lettre est un réquisitoire pour la liberté.

              D'une part, on peut constater que cette lettre présente un violent règlement de compte, on comprend vite que Roxane hait Usbek, cette lettre est très explicite sur ce fait, même si l'on s'en doutait dans la lettre 26.

On peut le voir par l'emploi incesant de l'antithèse « de ton affreux sérail, faire un lieu de délices et de plaisirs », « vivre dans la servitude, mais j'ai toujours été libre », cette opposition est la pour montrer à Usbek ce qu'il pensait qu'il se passait dans le harem et ce qu'il se passait réellement.

On peut voir qu'elle hait profondément Usbek tout simplement aussi avec le champ lexicale de la haine et de la violence.         D'une autre part, on peut voir que Usbek avait le rôle du trompeur trompée « tu me croyais trompée, et je te trompais ».

La question rhétorique revient aussi souvent « car que ferais-je ici, puisque le seul homme qui me. »

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