Commentaire Composé - L’Albatros de Baudelaire
Publié le 13/11/2011
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Même avec une image de grandeur donnée à l’oiseau, les marins réussissent quand même à l’humilier. En effet, il y a un changement entre la description de l’oiseau quand il est en vol, celle de grandeur, et celle de misère et d’humiliation quand elle est capturée sur le bateau. L’humiliation de l’albatros est montrée avec une série de différents éléments sur sa misère et sa défavorisation. Le premier élément que l’on peut remarquer est une allitération en « p « (« peine « et « planche «) au vers 5, qui mime le bruit de l’oiseau. Aussi, « à peine que « montre la brutalité et la rapidité de sa chute. De plus, l’oiseau est culpabilisé alors qu’il n’y est pour rien, au vers 6, « maladroit et honteux « qui est une double faiblesse de l’albatros et aussi au vers 9, « gauche et veule « avec, ici, une faiblesse à la fois physique et morale. Par ailleurs, l’enjambement « (…) honteux / laissent (…) « accentue le mot « laissent «, ce qui donne une passivité à l’oiseau. Aussi, « piteusement «, du latin piteu (qui inspire de la pitié), donne l’impression d’une lenteur, dévalorisant l’oiseau.
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