Devoir de Philosophie

Commentaire composé La peste Incipit

Publié le 21/03/2022

Extrait du document

« Commentaire composé Albert Camus, dans le roman La Peste, fait le portrait de Bernard Rieux dans son rôle de médecin.

Les faits se situent en 194.

à Oran, ville où la peste fait rage, entraînant les autorités à fermer ses portes.

L'auteur nous contera donc le quotidien du docteur Rieux dans une ville rongée par le mal. L'extrait étudié est l'incipit, il permet de mettre en place le décor tout en étant très métaphorique car l'auteur l'écrit en 1947, mais il compare la peste maladie rongeant la société à la seconde guerre mondiale qui en fait tout autant. Nous allons donc nous poser la question suivante : qu'elle est l'originalité de cet incipit ? Dans un premier temps, nous allons voir que c'est un incipit classique car il pose le décor.

Mais par la suite, nous observerons qu'une rupture se met en place entre le quotidien des habitants et le sombre futur qui les attend. I- Un incipit classique. 1) Une description réaliste. Tout d'abord l'auteur introduit son livre en nous plongeant dans sa temporalité.

En effet, dès la première ligne une date et une ville nous sont annoncées : « 194., à Oran.

».

Des détails sur cette ville nous sont également partagés nous permettant donc d'en apprendre le contexte : « une ville ordinaire et rien de plus qu'une préfecture française de la côte algérienne.

», « cité ».

Il y a une nette volonté de l'auteur de nous immerger dans le roman, cela est amplifié par l'emploi d'une énumération : « sans pigeons, sans arbres et sans jardins » ; permettant de bien visualiser l'aspect de cette ville qu'est Oran.

En effet on perçoit donc ici l'intention de nous faire une description réaliste de la situation englobant l’œuvre. 2) Une ville « ordinaire ». Dans cet incipit, le narrateur met également l'accent sur la banalité de cette ville.

La monotonie de ce lieu est décrite : « ville ordinaire », « laide », « d'aspect tranquille ».

Elle est décrite comme une ville peu attrayante : « on s'y ennuie ».

De plus, c'est de part la description du mode de vie de ses habitants que l'auteur accentue cette vision banale de la vie à Oran : « on s'y applique à prendre des habitudes », « travaillent beaucoup ».

Effectivement, les oranais nous sont introduits comme ayant une routine lassante et imperturbable, uniquement guidée par l'argent, un champ lexical du gain et donc employé : « juste pour s'enrichir », « essayant les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d'argent.

», « commerce », « faire des affaires ».

En outre, ils ne semblent que peu profite de leur vie, leurs plaisirs sont également une routine et sont très limités : « très raisonnablement », « ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche », « Le soir, lorsqu'ils quittent leurs bureaux, ils se réunissent à heure fixes dans les cafés », « Les désirs des plus jeunes sont violents et brefs ».

Enfin, cet aspect de vie morne et scripté est amplifié par le narrateur en utilisant un lexique de la répétition : « même », « habitudes », « toujours », « ils réservent », « heures fixes ».

Leur quotidien nous est présenté comme un acte sans cesse reproduit, ne se renouvelant jamais, restant terne. 3) Une ville et des habitants perçus d'une manière péjorative. Il est également essentiel de notifier que l'auteur décrit cette ville et ses habitants d'une manière assez péjorative dès le début de son récit, il ne tente pas d'attirer notre empathie et notre désir de s'y rendre : « laide » ; mais aussi plus tardivement : « même air frénétique et absent », « qu'on s'y. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles