Commentaire composé : Gargantua, chapitre 48
Publié le 04/04/2012
Extrait du document
«
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preuve d’une grande réflexion et de pensées philosophiques.
Il admet un
raisonnement clair et subtil.
Cela montre que Gargantua apprend utilement,
rationnellement et est doué de sens.
Sa plaidoirie donne la preuve que l’éducation
humaniste est la bonne.
Gargantua se montre digne, raisonné mais également honnête et bon, tout comme
son père Grandgousier.
Les deux hommes sont mis en parallèle, tous deux se sont
nourris de la science de Ponocrates et tous deux sont devenus des hommes
bienfaisants et généreux capables de gouverner un royaume.
Pour ce qui est du royaume de Picrochole, qui est en proie à la bile noire ,ce sera
son fils qui règnera selon la décision de l’humaniste et philosophe Gargantua.
N’ayant que cinq ans, ce sera Ponocrates qui l’éduquera et qui dirigera le royaume
en attendant que le roi soit en âge de régner.
C’est un choix mûrement réfléchi et
raisonné.
Gargantua apparaît dans ce discours comme un homme devenu philosophe car il se
trouve maître de la sagesse et de la sérénité.
Il s’exprime tel un bon orateur,
développe des capacités intellectuelles, s’enrichit de la générosité et admet de
nobles principes.
De par ce discours, Rabelais use ici d’une satire de la religion, mais cette
opinion est mitigée.
D’un côté, il va en parler tel un religieux, mais d’un autre, il va
s’en moquer tel un irréligieux ! Rabelais va en discuter tout au long du discours « Le
ciel a été tout rempli de louanges et actions de grâce », « que dieu ait en sa sainte
garde et protection », « que dieu soit avec vous » amène l’idée de croyance, mais
« alors que les rois et empereurs, même ceux qui se font appeler catholiques,
l’auraient misérablement traité, rudement emprisonné et rançonné de façon
exorbitante » amène l’idée inverse.
Les religieux sont comparés à des tyrans tandis
qu’il louait Dieu auparavant, c’est paradoxal.
Rabelais apporte ici l’idée que les
religieux peuvent être des gens faux, il ne faut pas être dupe et croire tout ce que l’on
nous dit, il faut savoir se créer une opinion par soi-même, et non par les autres.
« Je remarque que Moïse, l’homme le plus doux qu’il y ait eu de son temps sur cette
terre, punissait sévèrement les mutins et les séditieux du peuple d’Israël ».
Un
nouveau paradoxe se crée : Moïse est doux mais violent.
Gargantua apporte alors
du pour et du contre.
L’auteur veut nous amener à porter un jugement sur la religion.
Rabelais apporte alors une pensée interrogative sur la croyance.
Peut-être ne sait-il
pas s’il faut y croire ou non.
Peut-être que Gargantua ne sait pas si il doit y croire ou non.
Il en parle
obligatoirement dans sa tirade car la religion est ancrée dans les m œ urs.
Lors de sa
première instruction, ce domaine était délaissé malgré qu’il soit enseigné par les
clercs, ou bien il devait apprendre des psaumes par c œ ur sans en même
comprendre le sens et la subtilité.
Rabelais évoque cette pensée comme rationnel, il va critiquer tout en conservant
l’idée de croyance.
Il traite le sujet extérieurement, de façon neutre, sans prendre
parti.
Le discours que propose Rabelais sert de preuve, il montre par la harangue
de Gargantua que l’éducation humaniste est la bonne.
Il témoigne également d’un
Gargantua devenu philosophe, c’est un tout autre homme, capable de raisonner.
Et
pour finir, il continue sa démarche dans la satire de la religion.
C’est un chapitre clé
de l’ œ uvre car le lecteur voit clairement le changement du personnage et peut se
créer une opinion sur l’éducation de l’époque.
Mais Gargantua est-il devenu.
»
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