Commentaire composé d'un poème de Laforgue, Rêve de Far-West.
Publié le 19/11/2012
Extrait du document
«
Et, devenu vieux, la ferme au soleil levant,
Une vache laitière et des petits enfants;
Et comme je dessine au besoin, à l'entrée
Je mettrai " Tatoueur des bras de la contrée ! ".
Poète en marge du mouvement symboliste, Laforgue est surtout connu pour avoir été l'un des créateurs du
vers libre.
Dans ce poème, il propose une sorte d'Invitation au voyage vers les terres du Nouveau monde,
vierges et riches de tous les possibles ; le sentiment n'est pas original ( Laforgue ne fait que se mouler dans
une longue tradition poétique de littérature d 'évasion ), mais les images et la prosodie témoignent d'une
sensibilité nouvelle, et de la volonté d'inscrire, dans le cadre étroit d'un poème, une véritable épopée en
miniature.
Et une des intentions les plus avouées de Laforgue est aussi de rompre non seulement avec une
civilisation sclérosée, mais surtout avec une certaine forme d'écriture traditionnelle .
I / L'Horizon chimérique :
Une Invitation au voyage :
Le poème se nourrit du mythe de l'Eldorado, ce pays où tout coule à flots ( or, pierreries, et, ici, alcool, de
surcroît ! ).
La forgue se laisse prendre à la griserie de son imagination, il rêve d'un pays neuf, riche de tous les
possibles ; l'ivresse du départ se nourrit de réminiscences empruntées à la poésie baudelairienne et symboliste
( on songe à Brise marine, de Mallarmé, « Fuir ! Là-bas, fuir ! », et, bien évidemment, à l'Invitation au voyage de
Baudelaire « Songe à la douceur // D'aller là-bas vivre ensemble » ) ; l'adverbe de lieu, par son imprécision
même, est chargé de mystère, de rêve et d'espoir ; la quadruple répétition traduit l'impatience, et l'attente d'un.
»
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