Commentaire composé d'un extrait d'Honoré de Balzac de Theophile Gautier

L’auteur utilise toutes sortes d’images pour décrire le travail du romancier, en une métamorphose poétique. Il compare le texte de l’écrivain à l’enfant que porte une femme. Cet embryon « (ligne 34), cette « ébauche « (ligne 35), ce « texte primitif « (ligne 42), H. DE BALZAC l’a « longtemps porté et vécu « (ligne 30) avant de commencer à écrire. Le travail du romancier serait donc comparable à celui d’une mère, qui fait grandir en son sein puis éduque son enfant, même si H. DE BALZAC préférait le « caractère impersonnel « (ligne 34) des placards, pour se juger « comme s’il se fût s’agit d’un autre « (ligne 36), et ne pas se laisser attendrir. Le travail du romancier est aussi comparé à celui d’un artisan, dans une métaphore filée qui rapproche les images de l’élaboration d’un texte à celui d’un objet et créé un parallèle entre une fabrication matérielle et intellectuelle.