Commentaire composé du poème « Soleils couchants » de Victor Hugo
Publié le 02/03/2021
Extrait du document
«
temps fuyant et s’écoulant rapidement.
Cependant, ce temps-là n’a pas le même effet sur la
nature puissante et immortel et sur l’homme finie et impuissant.
Enfin, en analysant le temps dans ce poème, le fait que le temps s’écoule différemment et
n’a pas le même impact sur la nature et sur l’homme saute à l’œil.
En effet, le temps semble
ne rien causer sur la nature qui elle se régénère, se ressuscite avec l’arrivée du printemps.
Mais ce même temps-là cause de nombreux dégâts sur la petite espèce que nous sommes :
L’Homme.
Effectivement, contrairement au temps cyclique de la nature, qui se renouvelle, le
temps des hommes est un temps linéaire marqué par la finitude.
D’ailleurs, la nature, à
l’opposé des hommes, ne subit pas les effets horribles du temps : Au lieu de vieillir elle
rajeunit.
En effet, l’adverbe : « toujours » (v.10) ainsi que le verbe : « rajeunissant » souligne
cet idée- là.
De plus, l’opposition : « Ridés et non vieillis » (v.10) choque à première vue.
Cependant, cette dernière retire à « ridés » son côté péjoratif et met en évidence que la
nature malgré le fait qu’elle passe pendant la période de l’hiver ne mourra jamais vue qu’elle
se régénère.
Ce mouvement cyclique est prouvé par l’adverbe : « sans cesse » ainsi que par le
verbe au présent à la valeur de l’habitude : « donne » (v.12) qui éclaire ce que l’on appelle
l’éternel renouvellement.
Néanmoins, l’homme, lui, subit les conséquences du temps comme
le corrobore le gérondif : « courbant » (v.13) qui témoigne de sa vieillesse croissante.
Par
ailleurs, l’adverbe : « bientôt » (v.15) souligne la vie limitée de l’homme et son passage
éphémère sur la planète Terre.
Donc la nature est permanente et puissante alors que
l’homme est éphémère et impuissant.
Alors que la nature reste belle, jeune, fraîche, et ne meurt jamais, l’homme, lui, est victime
des effets dévastateurs du temps qui passe et qui se manifeste par l’apparition de diffèrent
sentiments et par un poète qui disparait petit à petit.
Dans un second temps, dans ce poème de Victor Hugo, il serait avantageux de s’attarder sur
les différents états d’âmes de Hugo.
Premièrement, Victor Hugo nous laisse comprendre qu’il est plongé dans la solitude.
Effectivement, ce poète apparait uniquement à la dernière strophe du poème ce qui
témoigne de son isolement.
Ajoutons a cela que cette dernière strophe est introduite par la
conjonction de coordination : « Mais » qui marque une rupture, une opposition.
En effet, il
s’agit de la séparation entre le reste du poème qui parle de la nature et cette dernière
strophe sur Hugo, une opposition entre la nature et le poète.
De plus, ce délaissement est
également mis en relief à travers le passage du pluriel : « les jours », « les forets », « les
fleuves » désignant la nature au singulier « Je », « ma » désignant le poète qui est dévasté
par la solitude.
Ajoutons à cela que la solitude de Hugo est prouvée par une sensation non
normale : « refroidi sous ce soleil joyeux » (v.14).
Effectivement ce paradoxe-là suggère la
solitude en montrant que le poète est différent des autres, ne ressent pas la même chose,
comme s’il n’appartenait plus à ce monde « immense et radieux » (v.16).
En somme, Victor
Hugo, ressent de la solitude, de l’abandon, comme un délaissement.
Cependant, les états
d’âme du poète de ne s’achèvent guère ici.
En effet, la solitude mène a de nombreux autres
sentiments.
Deuxièmement, on remarque que le poète est mélancolique.
Effectivement, il est triste et
ne sait que faire.
D’ailleurs, on retrouve tout d’abord la mélancolie dans le rythme du poème.
En effet, dans les trois premières strophes on remarque que chaque vers est découpé en
deux : « Sur la face des mers, / sur la face des eaux » et qu’il existe un certains balancements
réguliers qui se répète et que l’on peut associer à de la mélancolie.
De plus, la.
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