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Commentaire composé du poème « Soleils couchants » de Victor Hugo

Publié le 02/03/2021

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La poésie est un genre littéraire complexe et particulier qui exige de l’artiste un véritable don de soi vue que, pour pouvoir mettre sur papier et faire part de ses sentiments ainsi que de ses réflexions, le poète doit plonger au plus profond de son cœur. Étant un poète romantique du début du XIXème siècle qui exprime au grand jour des élans du cœur qui avaient été jusque-là bannis par la bienséance classique et qui avaient peu intéressé les philosophes des Lumières, Victor Hugo publie son recueil Les Feuilles d’automne en 1831 qui connait un grand succès. Ce poète- là souligne le fait que la poésie nécessite une recherche sur soi dans sa préface où il annonce que celle-ci est faite de « vers de l’intérieure de l’âme ». Cet intimiste est retrouvé dans le poème lyrique formé de quatre quatrains « Soleils couchants » dans le quelle Hugo aborde un thème récurrent du romantisme : la fuite du temps, tout en révélant sa tristesse et sa mélancolie. En quoi ce poème est-il romantique ? Dans un premier temps, il serait intéressant d’étudier le temps dans ce poème pour ensuite, dans un second temps, s’attarder sur les différents états d’âme du poète.

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« temps fuyant et s’écoulant rapidement.

Cependant, ce temps-là n’a pas le même effet sur la nature puissante et immortel et sur l’homme finie et impuissant. Enfin, en analysant le temps dans ce poème, le fait que le temps s’écoule différemment et n’a pas le même impact sur la nature et sur l’homme saute à l’œil.

En effet, le temps semble ne rien causer sur la nature qui elle se régénère, se ressuscite avec l’arrivée du printemps. Mais ce même temps-là cause de nombreux dégâts sur la petite espèce que nous sommes : L’Homme.

Effectivement, contrairement au temps cyclique de la nature, qui se renouvelle, le temps des hommes est un temps linéaire marqué par la finitude.

D’ailleurs, la nature, à l’opposé des hommes, ne subit pas les effets horribles du temps : Au lieu de vieillir elle rajeunit.

En effet, l’adverbe : « toujours » (v.10) ainsi que le verbe : « rajeunissant » souligne cet idée- là.

De plus, l’opposition : « Ridés et non vieillis » (v.10) choque à première vue. Cependant, cette dernière retire à « ridés » son côté péjoratif et met en évidence que la nature malgré le fait qu’elle passe pendant la période de l’hiver ne mourra jamais vue qu’elle se régénère.

Ce mouvement cyclique est prouvé par l’adverbe : « sans cesse » ainsi que par le verbe au présent à la valeur de l’habitude : « donne » (v.12) qui éclaire ce que l’on appelle l’éternel renouvellement.

Néanmoins, l’homme, lui, subit les conséquences du temps comme le corrobore le gérondif : « courbant » (v.13) qui témoigne de sa vieillesse croissante.

Par ailleurs, l’adverbe : « bientôt » (v.15) souligne la vie limitée de l’homme et son passage éphémère sur la planète Terre.

Donc la nature est permanente et puissante alors que l’homme est éphémère et impuissant. Alors que la nature reste belle, jeune, fraîche, et ne meurt jamais, l’homme, lui, est victime des effets dévastateurs du temps qui passe et qui se manifeste par l’apparition de diffèrent sentiments et par un poète qui disparait petit à petit. Dans un second temps, dans ce poème de Victor Hugo, il serait avantageux de s’attarder sur les différents états d’âmes de Hugo.

Premièrement, Victor Hugo nous laisse comprendre qu’il est plongé dans la solitude. Effectivement, ce poète apparait uniquement à la dernière strophe du poème ce qui témoigne de son isolement.

Ajoutons a cela que cette dernière strophe est introduite par la conjonction de coordination : « Mais » qui marque une rupture, une opposition.

En effet, il s’agit de la séparation entre le reste du poème qui parle de la nature et cette dernière strophe sur Hugo, une opposition entre la nature et le poète.

De plus, ce délaissement est également mis en relief à travers le passage du pluriel : « les jours », « les forets », « les fleuves » désignant la nature au singulier « Je », « ma » désignant le poète qui est dévasté par la solitude.

Ajoutons à cela que la solitude de Hugo est prouvée par une sensation non normale : « refroidi sous ce soleil joyeux » (v.14).

Effectivement ce paradoxe-là suggère la solitude en montrant que le poète est différent des autres, ne ressent pas la même chose, comme s’il n’appartenait plus à ce monde « immense et radieux » (v.16).

En somme, Victor Hugo, ressent de la solitude, de l’abandon, comme un délaissement.

Cependant, les états d’âme du poète de ne s’achèvent guère ici.

En effet, la solitude mène a de nombreux autres sentiments. Deuxièmement, on remarque que le poète est mélancolique.

Effectivement, il est triste et ne sait que faire.

D’ailleurs, on retrouve tout d’abord la mélancolie dans le rythme du poème. En effet, dans les trois premières strophes on remarque que chaque vers est découpé en deux : « Sur la face des mers, / sur la face des eaux » et qu’il existe un certains balancements réguliers qui se répète et que l’on peut associer à de la mélancolie.

De plus, la. »

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