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Commentaire composé de l'Etranger d'Albert Camus d'un extrait du chapitre IV de la partie II

Publié le 09/11/2012

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  C'est sous l'occupation allemande, qu'Albert Camus (1913-1960) publie en 1942, L’Etranger. Ce roman est l'une de ses œuvres les plus célèbres avec La Peste publiée en 1947. Camus, né en Algérie, dans un milieu pauvre, poursuit des études philosophiques grâce à une bourse. Il entre dans la Résistance et garde de cette période une révolte contre l'injustice. Il s'engage contre la peine de Mort, la guerre d'Algérie (1954-1962)... Dans son 1er roman, L’Étranger, il raconte la vie de Meursault, un jeune et modeste employé de bureau habitant Alger qui a tué, sans véritable raison, un arabe sur la plage. L'extrait étudié est le chapitre IV de la deuxième partie de l’œuvre intégrale « L’Étranger «. Dans cet extrait, on assiste au procès de Meursault , un an après le meurtre.   Nous ess...
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« La chronologie est respectée dans le déroulement du procès.

L'alternance du discours direct et indirect donne le récit vivant et lui donne un caractère théâtral.

L'utilisation du « je » exprime parfois l'éloignement de Meursault à son procès.

Il devient spectateur et non plus acteur de son procès «j'aurais voulu essayer de lui expliquer...» Le registre du roman est tragique.

L'atmosphère dégagée par l'auteur est pesante.

On sent que Meursault est soumis à un destin inévitable .

Meursault, le coupable du meurtre, prend en charge le récit de son procès; il rapporte ses propres réactions. Ce choix narratif permet au lecteur de s'identifier au personnage.

Ainsi, le lecteur se met dans la peau de Meursault.

On comprend le ressentiment intérieur de Meursault pendant son procès et l'interprétation qu'il donne aux propos du Procureur.

L'absence de description physique du personnage accentue cette identification.

  Le narrateur, Meursault, évoque subjectivement la réalité qui l'entoure « Moi j'écoutais et j'entendais qu'on me jugeait intelligent ».

L'utilisation de l'imparfait donne au procès une longueur qui semble lassée Meursault « Moi, j'écoutais...

» Il entend ce qui ce dit sans vraiment comprendre « on me jugeait intelligent et cette qualité devient une charges écrasantes ».

Il ne suit pas le réquisitoire du procureur.

Il est absent.

Il ne comprend rien à ce qui lui arrive.

  L'utilisation de figure d'opposition « on me jugeait intelligent mais je ne comprend pas...

» montre le désarroi de Meursault.

Camus utilise l'euphémisme « j'aurai voulu essayer de lui expliquer cordialement, presque avec affection, que je n'avais pas...

».

Il a tué mais ne semble pas conscient de la gravité de son geste.

Meursault semble parfois un peu simple, sot, alors que le procureur le dit intelligent.

  L'utilisation de l'imparfait montre que Meursault s'ennuie à l'évocation de son âme ou de son manque d'âme (il disait qu'il s'était penché sur elle...)La description semble longue et interminable.

 . »

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