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Commentaire composé de la porte étroite d'Andre Gide

Publié le 01/01/2013

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La Porte Étroite Né dans une famille protestante assez rigide, André Gide, l'écrivain de nature complexe, révoltant la morale et les habitudes bourgeoises, montre sa tendance puritanisme dans la Porte étroite, court récit romanesque, publiée en 1909 au temps de découragement de Gide. En effet, en s'interrogeant sur l'opportunité de ses écrits et l'authenticité de sa pensée, il a consacré 4 ans pour réaliser ce livre qui est présenté comme le côté opposé de l'Immoraliste où Gide correspond à sa découverte du plaisir du corps. Parmi les différents thèmes présentés dans le ce livre comme l'adultère, le prostatisme, le puritanisme et le sacrifice et leur influence sur la vie des deux protagonistes, nous allons étudier les sentiments et la psychologie des personnages....

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« la dépasser.

Pour Jérôme c'est évidant quant deux personnes s'aiment et ils aiment une seule divinité, ils seront unifiés l'un à l'autre.

Mais c'est enfin Alissa qui vise toujours plus haut, et leur relation virtuelle et platonique cède peu à peu la place à une ambition plus élevée.

Elle écrit dans son journal intime: "Mon Dieu, vous savez bien que j'ai besoin de lui pour Vous aimer." Mais cette ambigüité, cette complexité suivra les deux êtres jusqu'au bout et sera la source de souffrance immense.

Lorsque l'amour réciproque de Jérôme et d'Alissa semblait mener à une union officialisée, ils apprennent que Juliette, la jeune sœur d'Alissa aime Jérôme donc, Alissa veut se sacrifier pour sa sœur.

Elle met le sacrifice au-dessus du bonheur.

Alissa prononce des phrases cruelles à son bien-aimé: "De loin, je t'aimais davantage."; "nous ne sommes pas nés pour le bonheur." Ou encore:" tu tombe amoureux d'un fantôme." Pourtant la recherche d'absolu et d'abnégation conduira les deux amoureux au malheur.

Alissa mourra seule et incomprise et Jérôme n'aura plus que le journal intime d'Alissa pour se consoler.

Il écrit: "Lorsque j'étais enfant, c'est à cause de lui que je souhaitais d'être belle.

Il   me semble à présent que je n’ai jamais « tendu à la perfection  »  que pour lui.

Et que cette perfection ne puisse être atteinte que sans lui, c’est, ô mon Dieu ! Celui d’entre vos enseignements qui déconcerte le plus mon âme ." Mais pour Alissa, ce sacrifice est nécessaire, le chemin étant inévitablement douloureux, long et «. »

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