Commentaire composé chapitre VIII "Histoire d'un voyage fait en la terre du brésil" de Jean de Léry
Publié le 06/04/2015
Extrait du document
«
l’homme, le nez.
Par conséquent on peut constater que le texte est structuré de façon volontaire, et
permet donc à Léry de classer ses études.
Jean de Léry dans cet extrait se livre entièrement à la description de la morphologie des indiens.
Il
s’attarde premièrement sur les capacités physiques des indiens « n’étant point plus grands, plus gros,
ou plus petits de stature» L14-15 et « n’ont le corps ni monstrueux ni prodigieux par rapport aux
nôtre.
».
Dans un premier temps, il utilise des adverbes comparatifs de supériorité « plus » pour
prouver que les indiens ne possèdent pas un physique extraordinaire.
Dans un deuxième temps, il
énonce une autre phrase « Mais ils sont plus forts, plus robustes et replets, plus dispos, moins sujets
aux maladies » L16-17, qui est constitué des mêmes adverbes comparatifs « plus » et « moins » et
d’une énumération dénombrant ainsi les qualités physiques et la force des indiens.
Grâce à ces deux
phrases, Jean de Léry justifie la supériorité des indiens en vantant leur robustesse tout en rappelant
qu’ils n’ont aucun avantage par rapport à eux sur le plan physique.
Pour suivre, il annonce « et il n’y
en a même presque point de boiteux, de borgnes, de contrefaits, ni infirme parmi eux » L16-18,
constitué aussi d’énumération pour alors rendre compte que les indiens forment un peuple sain,
consolidant ainsi cette idée de robustesse et de santé physique.
De plus, cette idée est renforcé par
cette phrase « bien que plusieurs parviennent jusqu’à l’âge de cent ou cent vingt ans »L19-20 et celle-
ci « il y en a peu qui en leur vieillesse aient les cheveux blancs ni gris » L21-22, où Léry emploie la
conjonction de coordination négative « ni » pour marquer l’idée d’addition, témoignant de leur
résistance par rapport à la vieillesse.
On peut aussi remarquer qu’il fait aussi une brève allusion à
l’aspect moral des indiens « car ils savent bien ainsi retenir et compter leur âge en lunes), rappelant
ainsi les capacités intellectuelles des indiens grâce aux verbes « retenir » et « compter » qui sont des
verbes dénotant du savoir-faire et d’une habileté intellectuelle.
On relève aussi une justification de ces
qualités physiques par Jean de Léry « Choses qui montrent certainement le bon air et le bon climat de
leur pays » L22-23.
Il affirme par cette phrase que les qualités des indiens serait redevable à la nature
propre à leur pays tout en rappelant sa richesse « comme je l’ai dit ailleurs, sans gelées ni froidures,
les bois, les herbes et les champs sont toujours verdoyants » L24-25 où on retrouve une énumération
pour indiquer qu’il n’a pas épuisé le sujet.
De plus, il emploie l’adverbe de temps « toujours » et le
participe présent « verdoyant » pour marquer l’idée de permanence de la richesse et de la beauté de
cette nature.
Ensuite, Léry vient à parler de la teinte des indiens « Quant à leur couleur naturelle, en
raison de la région chaud où ils habitent, n’étant pas noirs, ils sont seulement basanés » L37-38.
Dans
cette phrase, il insiste sur le fait que les indiens ne sont pas noirs, mais de teinte noirâtre ; c’est-à-dire
basanés, pour ainsi marquer la différence tout en rappelant aussi que la nature serait à l’origine de leur
teintes.
Ensuite, Jean de Léry décide d’aborder la nudité chez les indiens « Les hommes comme les
femmes et les enfants, non seulement sans cacher aucune partie de leur corps, mais aussi sans en
montrer aucun signe d’en avoir honte ni vergogne, demeurent et vont habituellement aussi nus qu’ils
sortent du ventre de leur mère.
».
Il évoque ici la nudité des indiens, tout en nous montrant le
comportement naturel de ces indiens vis-à-vis de celle-ci : on peut relever dans cette phrase une
redondance « avoir honte ni vergogne », voulue par Léry permettant d’exprimer la même idée
plusieurs fois, et ainsi insister sur le naturel des indiens.
Il renforce aussi ce naturel par « demeurent et
vont habituellement aussi nus » pour montrer que la nudité chez eux est permanente en employant
l’adverbe « habituellement » qui marque l’effet de continuité de l’action.
De plus, à partir de cette
phrase « Et cependant loin s’en faut comme quelques-uns le pensent […] qu’ils soient velus ni
couverts de leurs poils.
» L45-47, Léry insiste sur le fait que les indiens ne sont pas velus.
Enfin, il
finit sur un détail du corps humain, qui est ici le nez.
Il semble s’y intéresser particulièrement tout au
long du cinquième paragraphe.
En effet, cette phrase « nos Américains faisant consister la beauté de
leurs enfants en un nez fort camus » traduit une admiration du physique des indiens par Léry et par
conséquent la beauté des indiens par le biais de l’emploi du pronom affectif « nos » et du mot.
»
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