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Commentaire composé: Balzac, Père Goriot : enterrement du père Goriot

Publié le 22/02/2012

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Introduction Nous sommes à la fin du roman, il s'agit de la dernière page. L'auteur a le choix entre une fin ouverte (mort du personnage et effet de clôture de l'histoire, pas de suite possible) ou une fin ouverte (le personnage principal ne meurt pas et il y a une suite). Or ici, la situation finale est originale car elle compose avec ces deux fins possibles. En effet, c'est une fin fermé puisque Goriot meurt, mais c'est en même temps une fin ouverte avec la véritable naissance de Rastignac. Nous verrons tout d'abord le réalisme de la scène. Dans un second temps, nous analyserons la naissance de l'ambition de Rastignac.
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« donc la force de ses ressaisir car il est ambitieux.

Il ne regarde plus les nuages mais Paris qui sera l'espace de sonimmense ambition.

Cette ville « où commen[ce] à briller les lumières » l'attire vivement.

Le champ lexical de la visionexprime par sensiblement l'attitude présente du personnage.

« presque avidement » souligne l'ambition dévorante dujeune homme.

R a le regard d'un oiseau de proie, il veut prendre sa part des joies et de la richesse parisiennes.

Il esten train de se métamorphoser.

C'est le Paris de la haute société qu'il scrute, où résident les richesses (l.

17-18). 2) Intension et action de R La métaphore de la ruche et du miel représente bien l'intention et le désir de R.

Cette intention est suivie d'unedéclaration : « à nous deux maintenant ! » qui annonce la volonté d'agir du jeune homme.

Ce qui est immédiatementsuivi d'une action qui montre bien la détermination de R.

Le nom « acte » ( l.21) indique l'action de R mais évoqueaussi le théâtre ; c'est une première dans ce rôle nouveau que va endosser R : désormais il va baigner dans unehypocrisie sociale tout en se rappelant les propos de Vautrin.

On peut noter que Balzac donne une + grandeimportance à son personnage et parle de lui d'une façon grandiloquente « ces mots grandioses » (l.20).

Il le faits'exprimer aussi de façon emphatique (« à nous deux ! »).

On comprend que R va se servir de Delphine car elle estfemme de Nucingen, en vue de se faire une place dans la société. Conclusion - B a choisi de conclure son roman sur une scène qui choque :- un enterrement où la mort n'est pas respectée.

C'est là la dureté du réalisme de B qui a une vision pessimiste de lasociété où seule compte l'argent.- Pourtant, il y a un espoir.

R est encore capable de pleurer, capable d'humanité, même si l'on sait qu'il va lui aussiplonger dans cette société.- Mais R a retenu la leçon de Vautrin.

C'est ici la fin d'une étape de sa vie, désormais il va tout faire pour réaliserson ambition finale. Sujet désiré en échange : « Il m\'a paru plaisant, et d\'autant plus agréable que la tâche était plus difficile, d\'extraire la beauté du Mal.

»,écrit Baudelaire.

Pensez-vous que la poésie ne doive servir que la Beauté et se détourner du réalisme ?. »

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