commentaire compose acte 2 scène 6 Britannicus
Publié le 01/02/2013
Extrait du document
«
Ce qui en premier lieu nous montre l'incompréhension et l'étonnement de Britannicus à la vue de la froideur de
Junie, c'est le peu de réplique donner par celle-ci et la longueur de ses discours.
Au début de la scène
Britannicus utilise des questions rhétoriques « Madame, quel bonheur me rapproche de vous ? » et au fur et a
mesure de la scène les questions posait par Britannicus sont plus interrogatives et en attentes d'une réponse
de la part de Junie.
Par ailleurs, l'utilisation du mot « seigneur » nous évoque une certaine distance de la part
de Junie envers Britannicus.
Dans ces paroles Junie nous fait l'éloge de Néron « Vous êtes en des lieux tout
pleins de sa puissance » au contraire de son demi-frère qui lui le blâme « Notre ennemi trompé ».Britannicus
est perdu, il s'étonne de la réaction de son amante , il se perd en employant des termes contradictoires comme
nous le montre l'oxymore « A louer l'ennemi dont je suis opprimé ? ».Mais Junie tente de ne aux répond aux
interrogations de Britannicus pour éviter un conflit, puisque celui-ci ne sait pas que Néron est présent dans la
pièce.
Junie tente à plusieurs reprises de révéler à son amant Britannicus que Néron est présent dans la salle pour
qu'il comprenne enfin qu'il est entrain de se compromettre.
L'utilisation de différents procédés propre au
théâtre tragique comme la personnification « ces murs peuvent avoir des yeux » qui fait allusion au
personnage de Néron.
L'omniprésence de Néron nous y est souligné à divers moments, « Jamais l'empereur
n'est absent de ces lieux », la mise en valeur du mot « empereur » par l'utilisation de l'adverbe « jamais » nous
montre ici un procédé d'insistance ou encore par « vous même vous m'avais avoué » et une allitération en « v »
accentue l'éloge de l'empereur que nous fait Junie.
Cette dernière essaye de sauver Britannicus, en interprétant
les paroles de celui-ci afin de détourner Néron de ces dires « (...) Toujours à sa vertu vous rendiez quelque
hommage », ce qui ne laisse pas Britannicus dans le trouble « Ce discours me surprend, il le faut avouer ».
.
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