Commentaire comparé - « A une passante », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Tableaux Parisiens » et « Le désir de peindre », Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris
Publié le 07/11/2011
Extrait du document
Texte A : « A une passante «, Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « Tableaux Parisiens « (1857)
Texte B : « Le désir de peindre «, Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris (publication posthume en 1869)
Questions sur le corpus :
Charles Baudelaire, dans ses deux poèmes, décrit une femme inconnuepour laquelle il semble vouer une passion débordante. Les différents portraits qu’il en fait dans chacun de ses poèmes possèdent quelques similitudes. En effet, dans « A une Passante «, il écrit « Une femme passa, d’une main fastueuse « au vers 3 pour montrer que, comme le titre l’indique, il s’agit d’une passante qui a attiré son regard, caractère qui revient dans « Le Désir de peindre « du vers 2 au vers 4 : « Je brûle de peindre celle qui m’est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a déjà longtemps qu’elle a disparu ! « Dans les deux poèmes, la femme inconnue apparait comme étant d’une incroyable beauté ; Baudelaire exprime cette idée à travers le vers 5 dans « A une passante « : « Agile et noble, avec sa jambe de statue. « (La statue représentant la perfection) mais aussi à travers le terme « Fugitive beauté « du vers 9 de « A une passante «.
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