Commentaire chapitre 10 Adolphe
Publié le 26/01/2022
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«
Commentaire organisé : Adolphe chapitre X
Adolphe est publié en 1816 par Benjamin Constant qui est un écrivain
du 19e siècle.
C’est un roman psychologique portant sur le sentiment amoureux,
il n’est non pas centré sur la naissance de l’amour comme on pourrait le croire,
mais sur les difficultés de devoir vivre dans une relation dont on ne peut pas se
défaire.
Assurément, il raconte l’histoire d’un jeune homme pris d’amour pour
Ellénore une femme âgée de 10 ans de plus que lui.
Malheureusement, il se rend
rapidement compte qu’il a cessé de l’aimer et que son amour pour elle n’est
maintenant plus qu’une vaine illusion.
Mais en vue de tous les sacrifices qu’elle a
dû endurer, il se retrouve dans l'incapacité de rompre avec cette femme qui a
toujours autant d'affections pour lui.
Il me semble donc opportun de se
demander comment l’état d’Ellénore dans cet extrait du chapitre X peut éveiller
autant de sentiments chez Adolphe ? Dans un premier temps nous verrons alors
la tristesse qu’éprouve Adolphe face à l’affaiblissement d’Ellénore puis dans un
second temps, nous essaierons d’expliquer pourquoi il ressent une forte
culpabilité en la voyant ainsi.
En effet, cet extrait se trouvant à la fin du roman nous peint une scène
remplie de tristesse et de douleur.
On ressent, dans ce texte toute la souffrance
qu’endure Ellénore à travers les yeux d’Adolphe qui la regarde et examine son
état de près.
L’auteur fait ressortir cela en employant à plusieurs reprises le
verbe voir à la première personne du singulier dans le même paragraphe comme
par exemple à la ligne 7 « je la vis » à la ligne 8 « je vis se graver » et à la ligne
9 « je vis », cet emploi récurrent accentue le fait que Adolphe est à ses côtés et
observe l’évolution de sa maladie attentivement.
De plus, on peut voir que
Benjamin Constant décide de toujours placer ce terme en tête de phrase attirant
ainsi l’attention du lecteur pour bien montrer que tout ce qui est écrit ici sont les
impressions d’Adolphe face à ce qu’il voit.
En outre, il souhaite exprimer la
tristesse d’Adolphe en insistant sur le fait que c’est lui qui voit cette scène qu’il
qualifie plus tard de « spectacle humiliant et déplorable » ligne 9 montrant ainsi
que regarder Ellénore souffrir sans pouvoir rien faire pour l’apaiser le désole
énormément, ainsi la voir « recevoir de la souffrance physique » (l.9) le trouble il
ne sait plus quoi dire ni que faire en « cet instant terrible » (l.10) ces idées sont
désordonnées et incompréhensibles pour lui, il est totalement perdu et accablé
de tristesse.
Aussi, on peut constater que
l’auteur a pris grand soin de distinguer Adolphe d'Ellénore en référant à chacun
un temps du passé : pour tout ce qui concerne Ellénore il emploie de l’imparfait.
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