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Commentaire CANDIDE, Le nègre de Surinam - Voltaire

Publié le 04/06/2014

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Commentaire CANDIDE, Le nègre de Surinam - Voltaire Ce texte, extrait de l'oeuvre de Voltaire ''Candide'' appartient au genre littéraire : contes philosophiques. Voltaire grand écrivain philosophe né le 20 novembre 1694 à Paris, est issu de la bourgeoisie. Dans cet extrait Voltaire nous démontre un autre aspect du monde avec ses faiblesses, son absurdité, sa cruauté et son inconscience. Les épreuves supportées par le nègre de Surinam le confirment. Nous sommes amenés à de multiples réflexions. Comment Voltaire dénonce- t- il l'esclavage dans cet extrait ? Tout d'abord, nous allons vous démontrer que ce texte appartient au genre du conte philosophique. Plusieurs éléments nous démontrent que cet extrait de ce texte appartient au genre du conte philosophie, on peut aussi y observer une structure argumentative. En effet, la rencontre inattendue avec l'esclave « Ils rencontrèrent un nègre étendu par terre [...] il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite » (lignes 1 ; 2) crée un effet de surprise à Candide et son valet. Candide l'interroge alors en hollandais sur son état « que fais-tu là...
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« La mère de l’esclave parle des blancs comme des êtres supérieurs « Bénis nos fétiches, adore les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère » (lignes 13 ; 14 ; 15).

La mère est superstitieuse et est convaincue que ce qu’elle dit est vrai.

Elle voudrait faire croire à son fils que c’est un honneur pour lui d’être un esclave des blancs : « tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs » (ligne 14).

Les déclarations de la mère font preuve d’un illogisme incompréhensible qui nous horrifie.

L’état de son fils ne la dérange pas.

Enfin, nous avons du mal à comprendre comment l’église accepte et tolère l’inégalité entre les chrétiens esclaves et les chrétiens libres : « les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ; les fétiches hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs.

Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germain.

» (lignes 15 ; 16 ; 17 ; 18 ; 19). Ce commentaire composé sur Candide nous apporte une vision terrible sur l’esclavage, sur la liberté, sur la cruauté, sur les valeurs de la société à cette époque et nous impose une réflexion sur la facilité de la vie que nous menons actuellement.

Ce texte fait atteinte à la liberté de penser « C’est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal » (ligne 24).

Il y a opposition entre un pays bien gouverné et un pays qui tolère l’esclavage : « et il versait des larmes en regardant son nègre, et en pleurant il entra dans Surinam.

» (ligne 25). »

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