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commentaire andromaque acte 5 scene 1

Publié le 29/04/2015

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andromaque
REZZOUK Loay, 209. Commentaire littéraire Andromaque de Jean Racine Acte 5, scène 1 Andromaque de Jean Racine est une tragédie en cinq actes et en alexandrins (1648 alexandrins). Racine connaît la gloire avec Andromaque. Cette pièce est construite à partir d'une chaîne amoureuse qui entraine plusieurs bouleversements. Oreste aime Hermione, fiancée à Pyrrhus et qui veut lui plaire. Pyrrhus aime Andromaque, qui elle-même aime encore son mari Hector mort pendant la guerre de Troie. Nous allons commenter la première scène de l'acte 5. Cette scène est un monologue d'Hermione après avoir appris les sentiments de Pyrrhus envers Andromaque et, folle de rage, demande à Oreste de le tuer en preuve de son amour envers elle. Son monologue se déroule au moment même où Oreste tue Pyrrhus sur l'ordre d'Hermione dans les coulisses de la scène. Ainsi, Hermione laisse ses sentiments la submerger afin de créer une image froide, cruelle de Pyrrhus : comment les sentiments qu'elle éprouve envers lui influencent-ils donc l'image qu'elle nous transmet ? Dans un premier temps, nous allons traiter la confusion des sentiments et le conflit intérieur d'Hermione, puis dans un second temps décrire l'image négative de Pyrrhus et du meurtre proche dont il est la victime. Nous allons évoquer dans cette première partie la confusion des sentiments d'Hermione vis-à-vis de Pyrrhus et son conflit intérieur en ce qui concerne l'acte qu'elle a commandité à son prétendant. Ce monologue d'Hermione exprime la confusion d'un ensemble de sentiments contradictoires que nous avons pu relever grâce à un certain nombre de procéd&...
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« lyriques qui nous permettent de ressentir son désarroi, sa colère et ses émotions à travers une multitude d’exclamations, de champs lexicaux de ses différents sentiments mêlés (cités ci- dessus), son langage soutenu et à la première personne et d’hyperboles comme au vers 34 : « Je n’ai donc traversé tant de mers, tant d’États ». Ainsi la confusion des sentiments d’Hermione est à l’origine de son conflit intérieur sur la pulsion qui l’a menée à ordonner le meurtre de Pyrrhus.

En effet, Hermione est en pleine confusion de sentiments et est partagée entre l’assouvissement de son envie de vengeance et la peur de regretter son acte cruel.

Hermione débute cette scène en se posant une multitude de questions sans réponses qui expriment sa peur, son chagrin et déjà un début de regret : vers 1 et 2 « Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? ».

Nous constatons qu’elle essaye de se faire une raison à propos du bien fondé de son acte vers 8 à 10: « En ai-je pu tirer un seul gémissement ? Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes, semblait il seulement qu’il eût part à mes larmes ? ».

Ainsi, Hermione essaye d’une part de se convaincre que Pyrrhus mérite cette mort du fait qu’il soit complètement insensible à ses sentiments et d’autre part souffre d’avoir commis l’irréparable vers 13 et 14 : « Je tremble au seul penser du coup qui le menace ! Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce ».

Nous voyons ici qu’Hermione est proche de la folie à travers des propos contradictoires qui se suivent qui relèvent presque de la schizophrénie vers 27 et 28 « Et puisqu’il m’a forcée enfin à le vouloir…à le vouloir ? Eh quoi ! C’est donc moi qui l’ordonne ? ».

Cette scène exprime ainsi les états d’âme d’Hermione et décrit Pyrrhus comme un personnage « cruel » et « ingrat » qui mérite le sort qu’il lui a été donné de subir.

Nous allons voir dans cette seconde partie comment Hermione décrit son ex fiancé et les raisons qui l’ont poussée à commanditer son meurtre.

Nous apprenons qu’Hermione a beaucoup souffert de la trahison de Pyrrhus et le voit en train de la trahir en s’approchant d’Andromaque, ce qui lui a causé un chagrin immense.

Cette jalousie rend Hermione nerveuse nous le remarquons notamment par la multiple utilisation des ponts d’exclamations.

Dans ce monologue, Hermione parle de son ex fiancé, Pyrrhus en nous donnant une image négative de ce dernier qui lui a causé beaucoup de malheur : vers 5 « Le cruel », vers 6 « sans pitié, sans douleur », vers 7 « L’ai-je vu s’attendrir, se troubler un moment ? », vers 8 « un seul gémissement », vers 9 « muet », vers 9 « tranquille à mes alarmes », vers 10 « semblait-il seulement qu’il eût part à mes larmes ? », vers 15 « Le perfide » et au vers 27 « il m’a forcée enfin à le vouloir ».

En effet, l’image négative donnée par Hermione est l’origine de sa pulsion qui l’a menée à ordonner à Oreste d’assassiner Pyrrhus.

Hermione est envahie par son désir de se venger, commanditer son meurtre.

Le champ lexical de la mort est très présent dans toute la scène : vers 16 « Qu’il périsse », vers 28 « funeste », vers 31 « mort », vers 34 « fatal ».

Cette colère est aussi soulignée par une allitération en « r » aux vers 15 à 17.

Hermione utilise à plusieurs reprises des phrases injonctives où elle prétend ne pas s’intéresser à lui et de ne pas se soucier de sa mort : vers 16 « Qu’il périsse » et vers 26 « Qu’il meurt ».

Pyrrhus a forcé Hermione à agir ainsi en. »

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