Commentaire Albert Camus l'Etranger
Publié le 15/10/2015
Extrait du document
«
ligne 2 « toute une plage vibrante ».
On se rend donc bien compte que les éléments poussent
Murssault à agir malgré lui.
Le soleil semble suivre le personnage depuis le début de l'intrigue.
Ligne 6 et 7
« C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman ».
Le véritable meurtrier s'avère
être le soleil car c'est lui qui bouleverse la perception visuelle de Murssault puis cause son malaise physique.
L'emploi du champ lexical du soleil est associé à la brulure et donc par conséquent à la souffrance du
personnage renforçant son rôle capital.
Enfin les objets sont également personnifiés comme le couteau et le revolver. Le narrateur utilise le terme
« ventre », ligne 23 pour parler de la crosse du revolver.
Cette personnification augmente la confusion
entre l'objet et l'humain.
D'autre part les objets semblent agir de leur plein grés « le glaive éclatant
jaillit » « cette épée brulante rongeait mes cils et fouillait mes yeux » et semblent aussi avoir une
capacité de mouvement autonome ce qui relègue l'action au second plan.
Le personnage est le jouet des
éléments naturelles dans cet extrait.
On remarque que Murssault est passif durant l'action, ligne 21 à 22
« Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver ».
Le fait qu'il tire consciemment à
quatre reprise sur le corps de l'arabe « inerte » alors qu'il lui a déjà tiré dessus une fois donne une
raison de penser que Murssault est un assassin.
Beaucoup d'arguments peuvent nous convaincre que Murssault est un assassin mais d'autres éléments
peuvent tenter de nous faire croire le contraire.
D'ailleurs, nous pouvons nous pencher sur l'innocence de Murssault.
Pour cela,
nous étudierons les différents sens, puis la rupture de l'équilibre et enfin l'irresponsabilité de Murssault.
En effet la narration est purement et uniquement sensorielle.
Le narrateur semble
subir une synesthésie.
La synesthésie (du grec syn, avec (union), et aesthesis, sensation) est un
phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés.
On retrouve en effet de
nombreux sens qui sont brouillés et désagréables comme le touché, ligne 23 « j'ai touché le ventre.
»
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