Comment se développe la souffrance du poète ? - TRISTESSE Alfred de Musset
Publié le 02/11/2013
Extrait du document
TRISTESSE - Alfred de Musset 1850
Problématique : Comment se développe la souffrance du poète ?
Intro : Le 19ème siècle s’ouvre après la chute de Napoléon 1er (vers 1815) par l’expression « mal du siècle «, sorte de mélancolie
sans raison particulière due à l’ennui, au désenchantement de la jeune génération romantique.Alfred de Musset est le type même du
poète romantique, sujet brillant et inspiré. Il sombreradans le désespoir, l’alcool et le manque d’inspiration suite à sa rupture
amoureuse avec George Sand. Musset connait une véritable crise existentielle dont il ne se remettra pas. Ce poème Tristesse en 1850
est l’un de ses derniers textes non destiné à la publication. Ce texte est la parfaite représentation de la mélancolie romantique. On va
d’abord dans une étude linéaire étudier l’expression de la déchéance du poète puis on analysera la leçon qu’il en tire pour lui-même.
Liens utiles
- Alfred de Musset: Enfant prodige puis poète déchu.
- « Il y a du peintre chez Victor Hugo, de l'orateur chez A. de Musset, du philosophe chez Alfred de Vigny, Lamartine est un pur poète. Il ne suit pas de là qu'il soit le premier de tous, mais à coup sûr, il est unique. » Expliquer et discuter ces lignes de Paul Bourget ?
- Alfred de Musset juge ainsi les règles littéraires : « Les règles ne sont que le résultat des calculs qu'on a faits sur les moyens d'arriver au but que se propose l'art. Loin d'être des entraves, ce sont des armes, des recettes, des secrets, des leviers. Un architecte se sert de roues, de poulies, de charpentes; un poète se sert des règles et, plus elles seront exactement observées, énergiquement employées, plus l'effet sera grand, le résultat solide. » Que pensez-vous de cette opinion
- Taine a dit d'Alfred de Musset : « On ne l'a point admiré, on l'a aimé. C'était plus qu'un poète, c'était un homme. » Que pensez-vous de ce jugement ?
- SÉANCE 5 Alfred de Musset, « Tristesse » (1840)/Baudelaire, « Spleen » (1857)