Comment la figure de Don Juan est présentée dans chacun de ses deux textes.
Publié le 28/01/2014
Extrait du document


«
un personnage immoral avec un comportement athée fortement ancré.
Mais Don Juan ne se démarque pas seulement avec une attitude qui laisse à désirer puisqu'il est
reconnaissable grâce à son jeu de séduction notamment lorsqu'il a tenter de séduire Done Elvire en la faisant
rêver.
Nous pouvons dire que c'est un grand manipulateur de femmes... : « il ne se sert point d'autres pièges
pour attraper les belles, et c'est un épouseurs à toutes mains » ...qui est prêt à tout pour épouser n'importe
quelle proie : « il a épouser ta maîtresse, crois qu'il aurait fait plus pour sa passion » mais qui malgré tout, est
un homme ayant eu des tas de conquêtes : « si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées, ce serait un
chapitre à durer jusques au soir ».
Molière montre donc que Don Juan n'est pas un mari fiable qui considère
plus ses conquêtes comme des objets.
Enfin, l'auteur sous entend à travers Sganarelle, que Don Juan n'est pas un personnage à part entière « ce n'est
là qu'une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau ».
Il
est présenté comme un quelqu'un fictif qui a été crée et qui n'existe donc pas vraiment.
Nous verrons qu'à un détail près, l'oeuvre d'Éric-Emmanuel Schmitt fait une même présentation de Don Juan
que Molière dans son oeuvre.
Par exemple, il est toujours montré comme une mauvaise personne, sauf que cette fois ci, Don Juan se
présente lui même comme un personnage horrible : « Pourquoi attaches-tu tes pas à un maître aussi mauvais,
le plus grand scélérat [...], un enragé, un chien, un diable, un turc, un hérétique ».
Il reprend la même phrase
que Sganarelle cite dans l'oeuvre de Molière et se permet de s'autocritiquer.
De plus, Don Juan admet qu'il a fait
du mal à son entourage « tu me parais complaisant pour le mal que je fais » et soupçonne Sganarelle de le
laisser faire.
Et en fin de compte, ce séducteur finit par douter quant à ses croyances religieuses : « ce sera donc le seul
cadeau qu'il m'a fait ».
Nous remarquons donc une évolution de sa part en terme de croyance puisqu'il évoque
le ciel en utilisant le pronom « il », et pense finalement qu'une entité lui a fait un cadeau.
D'ailleurs, il veut croire et faire croire qu'il a changé et veut se repentir et se faire pardonner en épousant
quelqu'un d'autre : « Elle ne sait pas que je vais me marier ?; J'ai mes raisons de l'épouser ».
Il admet qu'il en a.
»
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