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Colette – L’aube Gabrielle Sidonie Colette

Publié le 07/04/2024

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« Colette – L’aube Gabrielle Sidonie Colette, plus connue sous le nom de « Colette » est une figure majeure de la littérature du XXème siècle.

C’est son premier mari, Willy, qui la pousse à écrire, ainsi, sa série de mini-romans « Les Claudine » connait un grand succès, mais sous le nom de son mari.

Plus tard, elle signera ses œuvres avec propre nom. Les plus connues sont Le blé en herbe, ou encore Sido, suivi des nouvelles « Les vrilles de la vigne ». C’est en 1930 que Colette publie ce recueil de souvenirs d’enfance qu’elle intitule Sido, du surnom de sa mère Sidonie, qui est le personnage central de son récit.

C’est avec beaucoup de poésie qu’elle raconte son enfance et surtout son amour pour sa mère et la nature. Cet extrait décrit son bonheur lors d’une promenade solitaire à l’aube. On peut se demander comment Colette revient dans ce passage aux origines de sa personnalité et de son lien profond et sensuel avec la nature. Le découpage de mon analyse est le suivant : Le 1er mouvement va de la ligne 1 à 9, je l’ai nommé « présentation du don ». Le 2ème mouvement de la ligne 10 à 21, c’est la « présentation de la naissance de l’aube ». Le 3ème mouvement de la ligne 22 à 31, c’est « regards mêlés sur l’enfant » Et le 4ème mouvement va de la ligne 32 à la fin, je l’ai nommé « détour par deux sources sacrées ». 1) « Etés » : anaphore, il n’y a pas de déterminant, elle apostrophe en quelque sorte les étés. La célébration commence sur les « Etés », la précision temporelle est vague, les étés se succèdent lors de l’enfance de Colette. « jaune et chaud » : adjectifs qualificatifs qui marques l’intensité des étés. « gravier jaune et chaud », « traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux » : représente la lumière du soleil.

Tonalité lyrique « chaud », « chapeaux » : prose poétique.

Colette cherche à transmettre des émotions et des sensations aux lecteurs. « étés presque sans nuit » : annonce la naissance de l’aube. « … » : aposiopèse (interruption du propos) « Car » : annonce une explication « j’aimais tant l’aube, déjà » : montre un goût affirmé pour ce moment de la journée, quand elle était enfant et encore aujourd’hui. « récompense », « obtenais » : vocabulaire du cadeau l’aube s’offre en réalité à tout le monde, Sido est donc représentée comme une divinité qui peut donner le monde entier à sa fille qui elle-même est placée comme une élue qui reçoit cette offrande. « trois heures et demie », « vers des terres maraîchères », « vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues » : phrase factuelle, contexte : heure, lieu où elle se dirige, but. Juxtaposition : elle suit un chemin et emmène les lecteurs avec elle, rythme rapide. « se réfugier » : personnification de la terre, elle ne s’offrirait pas à tout le monde. « panier vide » : montre qu’elle est abondante. Fruits rouges : couleur rouge, écriture impressionniste, c’est comme si Colette peignait un tableau. 2) « trois heure et demie » : insistance sur le cadre temporel car c’est l’instant précis où l’aube naît « brouillard.... »

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